Maroc

Le PJD accuse ses détracteurs de percevoir des « bakchichs », Ridouane Erramdani rétorque

Le dirigeant PJDiste et membre du groupe parlementaire de son parti, Driss El Azami El Idrissi avait violemment accusé les influenceurs digitaux « d’actes de mauvaise foi, de tromperie et de populisme ».

C’est au tour de Mimouna Aftati, du même groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), de poter des accusations encore plus graves que celles d’El Azami El Idrissi. Pour certains observateurs, toutes ces attaques n’ont pour but que des tentatives « de réduire au silence » les détracteurs du parti d’El Othmani.

Mimouna Aftati a choisi le moment de son intervention ce lundi sous l’Hémicycle, lors de la réunion de la commission des Finances et du Développement économique, pour porter ses accusations. « C’est en contrepartie de ‘bakchichs’ que certains posts sont publiés », a-t-elle déclaré.

Et de renchérir qu’elle assume pleinement la responsabilité de ses dires. « Ces publications ont pour dessein de porter atteinte à une certaine personne ou à un certain parti. Et les Marocains sont au courant de cela », a également ajouté Mimouna Aftati.


Ces graves accusations ont fait réagir Ridouane Erramdani. Et l’animateur et journaliste demande à ce que le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), d’abord, et le parquet général compétent, ainsi que le Conseil national de la presse, ensuite, diligentent une enquête sur « ces publications et ce bakchich ».

Erramdani a ajouté qu’il n’est pas permis au tout venant de porter et de distribuer des accusations à l’encontre des journalistes, en généralisant, sans qu’aucune autorité judiciaire, ou professionnelle au moins, n’intervienne.

« La généralisation est le style des lâches (…). Et ces attaques devraient être prouvées ou les auteurs de ces rumeurs doivent être démasqués. Ou bien, il faut retirer ces affabulations et mettre un frein aux langues d’un groupe de certains politiciens lâches », a-t-il également asséné.

Pour finir, Ridouane Erramdani lance un défi à la députée « qui parle de bakchich », comme il avait auparavant défié Hassan Hamourou, de la Chabiba du PJD, si elle a l’audace de citer des noms et de donner des preuves de ce qu’elle avance. « Si elle ne le fait pas, cela signifie, soit qu’elle porte injustement préjudice à autrui, soit qu’elle est lâche, ou bien un diable muet (chaytane akhrass) car elle tait la vérité », a-t-il martelé.

Larbi Alaoui et Mohamed Fernane

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