Maroc

Une autre artiste renonce à la subvention du ministère de la Culture

« Au suivant! », selon le titre de la chanson de Jacques Brel. Après Nouaman Lahlou et Said Mosker, la jeune chanteuse marocaine, Meriem Chakroun, a annoncé, mardi, renoncer à la subvention que lui a octroyée le ministère de la Culture.

Le montant de celle-ci s’élève à la coquette somme de 110.000 DH, attribués à la jeune et prometteuse artiste, afin qu’elle puisse financer 60% des frais qu’occasionnent ses oeuvres artistiques.

Son renoncement à cette subvention, Meriem Chakroun l’explique par le fait que d’autres artistes en ont beaucoup plus besoin qu’elle. Cependant, la jeune Tétouanaise n’a pas manqué d’adresser ses remerciements au ministère de la Culture et aux responsables chargés d’évaluer les oeuvres artistiques qui leur sont soumises. Comme elle leur exprime sa gratitude d’avoir choisi son travail artistique parmi ceux des artistes ayant présenté des demandes afin de bénéficier des subventions octroyées par le Département de Othman El Ferdaous.

Lesdites subventions « exceptionnelles » du ministère de la Culture ont suscité une grande polémique, aussi bien sur les réseaux sociaux qu’au sein de l’opinion publique nationale. Et de nombreux artistes ont annoncé renoncer à ces subventions, tels que Nouaman Lahlou et Said Mosker.


Abdelali El Ghaoui, quant à lui, a annoncé réserver la moitié de la somme de sa subvention aux musiciens ayant participé à l’élaboration et à la création de ses chansons et clips. Alors que d’autres artistes, eux, tiennent à ce pactole généreux, ne veulent pas « lâcher le morceau », en céder le moindre petit dirham et ont essayé d’expliquer que ces subventions sont leur dû, datent de 2008 et n’ont rien à voir avec la pandémie de la covid-19.

Pour rappel, le talent de jeune chanteuse Meriem Chakroun a été révélé lors de l’émission « Studio 2M », de la chaîne nationale de Ain Sebaâ. Par la suite, elle a enregistré quelques chansons produites par la même chaîne avant de disparaître des radars. Et ce, pour « manque de soutien et  d’opportunités de production », avait-elle expliqué son absence de la scène artistique.

Larbi Alaoui (avec Hind Mounir)

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