Maroc

Marrakech: les derniers éléments de l’affaire «Hamza monbb»

L’enquête se poursuit dans l’affaire «Hamza monbb», le compte anonyme présent sur Snapchat, Intagram et Facebook, pour mettre la main sur tous les suspects.

Dans une déclaration à Le Site info, le président du centre national des droits de l’Homme à Marrakech Mohamed Mdimi a indiqué que le centre a constitué une commission d’avocats pour la défense des 12 victimes de «Hamza monbb», dont la chanteuse Saida Charaf et un ancien directeur d’hôtel.  La même source a également précisé que des enregistrements vocaux appartenant à un individu impliqué dans cette affaire ont fuité, assurant d’autres suspects seront bientôt interpellés.

Rappelons que la chanteuse marocaine Saida Charaf avait porté plainte contre le compte anonyme «Hamza monbb», dont l’identité n’a jamais été révélée. L’artiste a décidé de le traîner en justice pour diffamation. L’affaire avait éclaté lorsque le désormais célèbre compte chargé de publier des scoops sur les célébrités avait posté des photos de la chanteuse en compagnie d’un jeune homme qui serait pro-polisario. Accusée de trahison, Saida Charaf a fait plusieurs sorties médiatiques pour se défendre et balayer ces rumeurs, promettant qu’elle poursuivra en justice «Hamza monbb».

Il y a un mois, le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Marrakech a décidé de libérer trois individus interpellés dans le cadre de cette affaire. Il avait ainsi décidé de les placer sous contrôle judiciaire. Il s’agit d’un journaliste, d’un propriétaire d’une agence de location de voitures et d’une célèbre bloggeuse. Les trois individus, dont les passeports ont été confisqués, ont dû payer une caution de 40.000 dirhams chacun pour être libérés après avoir été entendus pendant plus de 78 heures.


Lundi 14 octobre, la chambre criminelle de la Cour d’appel de la ville a annulé la décision du juge d’instruction et décidé de placer les trois suspects en détention à la prison de l’Oudaya dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Ils sont suspectés d’avoir propagé des allégations mensongères, d’atteinte à la vie privée d’autrui, de diffamation, de menaces, de chantage et de vol de données électroniques à caractère personnel. La prochaine audience du procès, à laquelle tous les suspects seront convoqués, a été fixée le 28 octobre.

N.M.

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