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Le mystérieux décès d’un Marocain dans une prison française

Le ministère chargé des Marocains résidant à l’étranger et de l’immigration suit de près le dossier du jeune Marocain, Bilal Elabdani, 20 ans, mort au centre pénitentiaire de Marseille, les Beaumettes.

Selon des sources de la famille de la victime, citée par Al Ahdath Al Maghribia, Bilal  est décédé dans sa cellule marseillaise après son arrestation dans la nuit du 6 août par la police française dans sa chambre d’hôtel, en provenance de Vienne, une ville proche de Lyon. Les médias français ont parlé de « suicide ».

Bilal, qui avait réservé et payé  sa chambre pour deux nuitées, avait décidé, après avoir passé une nuit, de quitter l’hôtel demandant au réceptionniste de lui rendre 80 euros, montant de la deuxième nuitée. L’employé a refusé et une altercation verbale a eu lieu entre les deux hommes. Le jeune homme, face à cette situation, s’est exclamé en prononçant  « Allahou Akbar ». Expression qui a déclenché un véritable branle-bas de combat, vu la situation d’alerte antiterroriste qui règne en France. Bilal a alors été conduit au huitième arrondissement de la police sans que l’on tienne compte de son état de santé et des médicaments restés dans sa valise.

Selon la mère de Bilal, ce dernier avait quitté le domicile familial dans la région de l’Isère tout en l’informant qu’il allait être accompagné par sa petite amie. Or, il est descendu seul à l’hôtel et, le lendemain, avait appelé sa mère pour l’informer qu’il est en détention préventive sous l’accusation de terrorisme.


Dans des déclarations à la presse française, la mère a affirmé que la police française a procédé à la fouille de sa maison à la recherche d’armes, de même qu’elle lui a posé une série de questions relatives aux pratiques religieuses de son défunt fils.

Al Ahdath Al Maghribia révèle que Bilal souffrait de troubles psychiatriques et avait fait, avant sa disparition, neuf tentatives de suicide.

Le quotidien ajoute que Bilal avait écrit avant de quitter ce bas-monde une lettre que la police française a refusé de remettre à sa famille. Cette dernière, et par l’intermédiaire de son avocat, a déposé une plainte auprès des autorités judiciaires, pour « assassinat non prémédité », affirmant que la maladie psychiatrique aigüe de Bilal n’a pas été prise en considération par les différentes autorités au cours de sa détention.

N.B.

 

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