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Une journaliste marocaine maltraitée à l’aéroport de Beyrouth

La journaliste Nora Fouari du quotidien Assabah est persona non grata au pays des Cèdres. C’est ainsi qu’elle s’est vu interdire de fouler le sol libanais la semaine dernière pour s’être rendue en Israël.
Dans une publication sur sa page officielle Facebook, Nora Fouari a vivement dénoncé le mauvais traitement que les autorités sécuritaires lui avaient fait subir à l’aéroport Omar Hariri de Beyrouth.
« J’ai passé la nuit dans une pièce froide en compagnie d’une Palestinienne dont le passeport portait le tampon israélien », écrit-elle en expliquant que le sien n’en portait pas. En revanche, sur le dos de son passeport était collé un sticker israélien qu’elle avait oublié d’enlever. Cela a suffi aux autorités libanaises pour décider de refouler sans ménagement la journaliste qui assure toutefois que ce fait ne l’avait pas empêchée de se rendre dans plusieurs pays arabes.
Après un long interrogatoire humiliant, truffé de questions » »idiotes », précise-t-elle, Nora Fouari a été refoulée vers Istanbul. « Dans l’attente de l’avion à destination de Casablanca, j’ai dû passer la nuit en compagnie de migrants clandestins et de faussaires originaires de plusieurs pays de par le monde », ajoute-t-elle.
La journaliste d’Assabah, chef de rubrique art, Culture et médias, a également tenu à donner des éclaircissements sur ce sticker israélien, prétexte libanais pour la refouler. » Je connais fort bien la loi de certains pays arabes concernant les ressortissants arabes s’étant rendus en Israël. Mais le sticker collé au dos de mon passeport n’avait aucun rapport avec l’ambassade israélienne ».
Larbi Alaoui

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