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L’Algérie rejette la proposition du PJD après le discours royal

Les partis islamiques algériens que le PJD comptait courtiser, en envoyant ses militants plaider la cause marocaine afin « de surmonter les divergences entre les deux pays », ont poliment, mais fermement fermé la porte au nez de Saâd-Eddine El Othmani et compagnie.

Mohamed Doubi, secrétaire général d’Enahda, l’équivalence du PJD, a déclaré que « le PJD est le parti au pouvoir dans son pays. Par conséquent, il agira en représentant de l’exécutif Marocain, je pense que cette méthodologie prônée par ce parti marocain ne l’amènera pas à ce qu’il souhaite ». Et poussant l’analyse un peu plus loin, l’islamiste algérien a dit,  « s’il veut atteindre certains résultats probants, il doit prendre une initiative dans un cadre formel par le biais du gouvernement qu’il dirige. Les parties n’ont pas la capacité de prendre des décisions engageant les deux pays ».

Pour ce qui est de la fermeture de la frontière qui date depuis un quart de siècle à cause de « problèmes historiques », le dossier, selon Doubi devrait être étudié entre les gouvernements des deux pays.

Le Front pour la justice et la construction, autre parti algérien à consonance islamique, par la voix d’un de ses dirigeants le député Souleiman Chennin, est resté tout autant dans cette optique. Sa formation a-t-il dit, apporte son soutien absolu en faveur de la diplomatie algérienne. “Le Maroc doit d’abord mettre fin à la tension”, ajoutant que « l’initiative du PJD liée au discours du roi Mohamed VI n’est pas conforme à l’approche de notre mouvement ».


M.J.K

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