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Sahara: le Maroc demande au Japon de « rectifier les dérapages »

La présence de la pseudo “rasd” à une réunion ministérielle préparatoire à la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD VII), “ne signifie en aucun cas, que le Japon reconnaît, implicitement ou explicitement”, ce groupe comme un Etat, a souligné, samedi à Tokyo, le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono.

“Je voudrais annoncer que même si un groupe qui prétend être un Etat, que le Japon ne reconnaît pas, soit présent dans cette salle, cela ne signifie en aucun cas que le Japon le reconnaît, implicitement ou explicitement, comme étant un Etat”, a tenu à préciser le Chef de la diplomatie japonaise lors de cette réunion. Il a affirmé qu’il n’est pas permis de mettre des noms et des drapeaux autres que ceux de l’Union africaine, en tant que co-organisatrice, et du Japon, dans la salle plénière, relevant que toute personne qui “perturbe cet ordre” sera priée de quitter les lieux.

Rappelons que les membres de la délégation marocaine ont décidé de quitter cette conférence après avoir pris connaissance de la présence de la pseudo-rasd.

« Toutes les actions menées par le Japon n’ont pas pu préserver le format consacré de la TICAD, ni être en phase avec la légalité internationale pour être en cohérence et faire respecter la position nationale du Japon concernant la question du Sahara Marocain », déclare une source autorisée à Le Site info.
« Les autorités japonaises n’ont pas tenu compte de tous les engagements pris à l’égard du Maroc notamment à l’occasion de la rencontre entre les deux Ministres des Affaires Etrangères à New-York en marge de la 73ème session de l’Assemblee Générale des Nations Unies », ajoute notre source, précisant que « la délégation marocaine ne saurait tolérer l’hésitation dont a fait preuve le Japon qui constitue un précédent avec les autres processus de partenariat menés par des pays partenaires soucieux de préserver la légalité internationale et leurs relations bilatérales avec le Maroc ».
« La délégation marocaine qui n’a pas souhaité reproduire la situation regrettable qui a prévalue à Maputo, en agissant calmement afin de privilégier l’unité et les intérêts de l’Afrique, ne peut accepter une violation des fondamentaux historiques et des acquis de la TICAD depuis sa création en 1993 », affirme notre source.
Le Maroc s’attend à ce que le Japon « rectifie les dérapages enregistrés afin de se conformer désormais à la légalité internationale dans l’intérêt des relations bilatérales ».


S.L.

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