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Pagaille à l’Oasis: « l’homme n’est pas un mcharmel » (VIDEO)

Certains journaux ont titré « Mcharmel » et beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux ont fait de même, en parlant du jeune qui a semé la panique la matinée du mardi, dans le quartier l’Oasis à Casablanca. Il a fini le corps criblé par balles car il représentait un danger pour les habitants du quartier.

L’histoire de ce jeune homme, qui rêvait de devenir médecin, mais a été obligé d’abandonner son cursus (dernière année de médecine) à cause d’une grave maladie mentale, commence à interpeller. C’est une tragédie pour sa famille et ses proches, même s’ils comprennent que la police n’ait pas eu autre choix que de lui tirer dessus.

Les témoignages parlent d’un jeune homme à la politesse exemplaire. Un jeune homme discret qui s’est métamorphosé à cause de sa maladie.

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« Je n’aurais jamais réussi mon bac si Fouad ne m’avait pas aidé », nous déclare un ami de son lycée. Une voisine s’effondre en parlant de sa gentillesse: « Il ne levait pas les yeux pour regarder ses interlocuteurs. Il ne pouvait me voir sans courir m’aider à porter mes courses ».

Les amis, voisins et proches sont unanimes: la maladie du jeune Fouad est à pointer du doigt. Fouad est un jeune marocain dont la vie a pris un tournant dramatique. Il aurait, selon nos témoignages, arrêté ses médicaments du jour au lendemain. Il est aujourd’hui hospitalisé.

Pour rappel, les forces de police de Casablanca ont dû tirer à plusieurs reprises sur le jeune homme qui semait la terreur dans le quartier l’Oasis et qui tentait de blesser les passants avec un grand couteau. Même deux balles réelles, chacune dans un genou, n’ont pas réussi à l’immobiliser ou à le mettre hors état de nuire. Fouad avait ensuite fait irruption dans un complexe sportif. Le risque de faire des victimes devenait alors trop présent pour essayer une approche en douceur. Les officiers ont donc tiré une troisième et une quatrième fois sur le jeune homme, toujours aussi déterminé.

Cette affaire nous interpelle toutes et tous sur le traitement réservé aux personnes atteintes de maladie mentale… mais aussi sur l’urgence de fournir des pistolets électriques à nos agents de police.

Khouloud Kebali (avec Bouchra Bazine)

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