Economie

Digitalisation: les signaux sont positifs, mais…

Avec un ministère dédié au digital, un Nouveau modèle de développement (NMD) dont l’un des cinq leviers majeurs pour la régionalisation est la digitalisation et après plusieurs plans stratégiques dédié, les intervenants de la rencontre du Cercle des ÉCO, tenue récemment autour de la digitalisation et la dématérialisation, affichent leur optimisme pour la mise en avant du digital.

Cela dit, de gros chantiers attendent d’être développés, notamment la formation des talents, la formation continue, comment reconvertir des diplômés qui n’arrivent pas à trouver du travail dans le coding, etc. «Sur de tels sujets, nous travaillons avec des partenaires afin de réduire le taux de chômage», souligne Hicham Chiguer, président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM).

Youssef Zerrari, le Chief Digital Officer de Société Générale Maroc, abonde dans le même sens : «Les signaux sont positifs. On voit qu’au niveau du gouvernement le digital est un vrai sujet qui a été concrétisé par des actions très fortes (parcours citoyen, les travaux faits par l’ADD, le service d’identification nationale…). On voit qu’il y a une dynamique.

Cependant, il ne faut pas oublier que ce sont des sujets complexes. Ce sont des transformations qui vont se faire sur la durée. Il va donc falloir être patient sur un certain nombre de choses». Idem pour la partie infrastructure sur laquelle les intervenants notent que de nombreux efforts ont été faits. L’enjeu étant que le Maroc puisse occuper la position qu’il mérite.

Les retardataires jouent leur survie

Il est indéniable que les acteurs économiques marocains veulent se digitaliser, sachant que la valeur ajoutée de l’usage de la technologie est bénéfique pour leur business. Comme le souligne le président de l’Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM), «l’adoption de la technologie permet à une entreprise, au moyen de la stratégie, des process et des outils, de pouvoir améliorer sa compétitivité, son développement et surtout devenir plus résiliente sur le marché. Aujourd’hui, le digital est devenu un des leviers majeurs de l’entreprise qui permet de pouvoir se différencier. A ce titre, ceux qui sont en retard jouent leur survie et sont obligés, à un moment donné, d’adopter les technologies et de se mettre en phase. Ceux qui sont en avance vont, quant à eux, avoir plus de parts de marché et donc avoir une adoption beaucoup plus facile par la suite sur tout ce qui est expérience client, fidélisation client, valeur ajoutée, etc.».


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