Economie

ANAM-CNSS : ce qui va (enfin) changer

La semaine dernière, l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) a organisé, sous la présidence de Khalid Ait Taleb, une rencontre avec tous les acteurs concernés. Objectif ? Moderniser et étendre la couverture médicale de base, avec la volonté de concrétiser la couverture santé universelle à l’horizon 2030. Le joli coup du nouveau ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, a été de mettre fin à une situation pesante qui perdure depuis 14 ans en signant des conventions avec la CNSS. C’est donc une annonce importante a saluer.
Et pour cause… La Tarification Nationale de Référence (TNR) n’a pas été modifiée depuis 2006, ce qui a aggravé la question du paiement au noir pour les patients, le secteur privé, notamment les cliniques, étant le plus touché. Par exemple, les TNR fixent le prix de la consultation d’un spécialiste dans le privé à 150 DH, alors que les tarifs à Casablanca se situent autour de 300 DH.
Il faut dire que les dépenses engagés par des assurés inquiétaient l’ANAM depuis un bon moment. Ces cinq dernières années, la part des dépenses restantes à la charge de l’assuré a connu une augmentation vertigineuse.
Une des conventions concerne la CNSS et les médecins spécialistes du secteur privé. Elle fixe la tarification nationale de référence applicable à l’ensemble de prestations que le médecin spécialiste effectue ou prescrit, dans le cadre de l’AMO.
Au vu de ces annonces, l’ANAM est sur la bonne voie pour tenir les promesses de son plan stratégique 2020-2024. La mission de régulateur confiée par la loi à l’ANAM et l’amélioration de la gestion du RAMED pour l’accompagnement de sa réforme font partie des priorités. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour que les patients bénéficient rapidement de ces nouveaux accords.

H.B.

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