Culture

« Femmes et climat », un road movie écologique pour la Cop22 (vidéo)

Réalisé, à la demande de l’ambassade de France et de l’organisation ONU Femmes, dans le cadre de la COP22, le dernier film du réalisateur franco-marocain Kamal Hachkar, intitulé « Femmes et climat » a retenu notre attention.

Par Olivier Rachet

Après avoir réalisé, en 2013, un documentaire très remarqué sur les relations entre juifs et musulmans, sous le protectorat français, « Tinghir-Jérusalem : les Echos du Mellah », Kamal Hachkar fut contacté par l’ambassade de France, à Rabat et la représentante Maghreb de l’organisation internationale ONU Femmes, Leila Rhiwi, afin de réaliser un documentaire sur l’agriculture biologique. Le projet fut aussi soutenu par Mafoder, Take Five et Abdellah Bouigadem.

Le film se présente sous la forme d’un triptyque et dresse le portrait de trois femmes, vivant dans des régions aussi différentes que Dar Bouazza, à la périphérie de Casablanca, Tinjdad dans la région du Drâa-Tafilalet et la région du Rif. La diversité des paysages, urbain, aride ou montagneux, a incité le réalisateur à rompre avec les codes classiques du documentaire pour s’engager dans une voie plus poétique. Il s’agit « de construire des histoires à taille humaine », en s’éloignant des contraintes institutionnelles du reportage.


Présentant son film comme une sorte de road movie, le réalisateur alterne des plans larges mettant en valeur les paysages avec des plans plus serrés se focalisant sur les trois protagonistes avec lesquelles il s’est entretenu. Au-delà du film de commande, Kamal Hachkar évoque aussi l’engagement citoyen qui est le sien : « c’est une affaire politique que de savoir bien manger. » L’intérêt qui reste le sien pour le commerce équitable et pour les problématiques environnementales en faisait, sans doute, un partenaire privilégie de la COP 22.

Aux témoignages de ces trois femmes, le réalisateur ajoute des séquences plus intimistes au cours desquelles on entendra des chants consacrés aux moissons et aux récoltes. Entouré d’une équipe technique prestigieuse, dont le chef-opérateur Philippe Belaiche ou le photographe Zakaria Aït Wakrim, le réalisateur envisage, en marge de la COP 22, une future exposition ainsi que des projections en salle, à la télévision marocaine ou sur les réseaux sociaux pour prolonger une aventure dont on espère qu’elle éveillera les consciences devant les menaces que fait peser, chaque jour davantage, le réchauffement climatique.

Quant aux projets du réalisateur, il travaille actuellement sur un documentaire consacré à l’amour au Maroc, qui sera bientôt diffusé sur 2M et prépare ardemment son prochain film intitulé « Retour au pays natal » dont la bande-annonce circule déjà sur les réseaux sociaux.

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