Maroc

Prix UNESCO Sciences de la Vie : une Marocaine à la tête du Jury

Le Prix international UNESCO–Guinée équatoriale pour la Recherche en Sciences de la Vie met à l’honneur l’excellence scientifique mondiale et l’engagement en faveur de l’amélioration de la qualité de vie humaine. Cette année, la présidence du Jury international a été confiée à la Professeure Rajaâ Cherkaoui El Moursli, physicienne marocaine de renommée mondiale, lauréate du Prix L’Oréal-UNESCO For Women in Science et figure majeure de la diplomatie scientifique africaine.

Un Prix dédié au progrès scientifique et humain

Ce Prix prestigieux récompense des chercheurs, des groupes scientifiques, des institutions ou des ONG ayant réalisé des avancées majeures dans les sciences de la vie, avec des retombées directes sur la santé, la prévention, la recherche clinique et l’innovation biomédicale.

Un jury international indépendant

Le Jury est composé de cinq membres issus de différentes régions du monde, nommés pour un mandat de six ans. Ils exercent leur mission à titre bénévole dans un esprit d’indépendance, de rigueur scientifique et de transparence.
Voici la composition du jury en 2025 :

  • Kodjo Agbossou (Togo) – Directeur de l’École d’ingénierie, Université du Québec à Trois-Rivières (Canada)

  • Dilfuza Egamberdieva (Ouzbékistan) – Département de recherche biologique et sécurité alimentaire, Université nationale TIIAME

  • Rajaâ Cherkaoui El Moursli (Maroc) – Présidente du Jury, professeure de physique à l’Université Mohammed V, membre résidente de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques

  • Appolinaire Djikeng (États-Unis) – Professor and Chair for Tropical Agriculture and Sustainable Development, University of Edinburgh (UK)

Une cérémonie officielle de haut niveau

La cérémonie de remise du Prix s’est tenue le 25 novembre 2025 à Malabo, en présence de :

  • Son Excellence Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée équatoriale

  • Xing Qu, Directeur général adjoint de l’UNESCO

Cette participation au plus haut niveau souligne l’importance stratégique du Prix dans le soutien à la recherche scientifique et à la santé mondiale.

Un moment fort : la présentation des travaux des lauréats

La Professeure Cherkaoui El Moursli a présenté personnellement les travaux des lauréats, une mission centrale dans son rôle de présidente du Jury.

Les distinctions de cette édition comprennent :

  • Trois Prix internationaux attribués à des chercheurs de renommée mondiale

  • Deux bourses destinées à de jeunes femmes scientifiques africaines, illustrant l’engagement du Prix en faveur de l’égalité des chances et du renforcement des capacités scientifiques en Afrique

Lauréats du Prix International UNESCO–Guinée équatoriale (9ᵉ édition)

  • Pr Abderrezak Bouchamaa
    Pour ses travaux pionniers sur les accidents vasculaires liés à la chaleur, ayant conduit au développement d’un test diagnostique du coup de chaleur et d’un hypothalamus artificiel pour un refroidissement thérapeutique précis.

  • Pr Rose Gana Fomban Leke
    Pour ses recherches fondamentales en immunologie du paludisme, en particulier chez la femme enceinte, qui ont contribué aux recommandations de l’OMS.

  • Pr George Fu Gao
    Pour ses contributions majeures à l’immunologie et à la prévention des maladies virales, dont le développement du vaccin ZF2001 contre la COVID-19.

Lauréates du Programme de Bourses pour les Jeunes Femmes Scientifiques en Afrique (1ʳᵉ édition)

  • Tegwinde Rebeca Compaoré (Burkina Faso)
    Pour son projet visant à identifier des biomarqueurs plasmatiques du cancer du foie lié à l’hépatite B, afin d’améliorer le diagnostic précoce en Afrique subsaharienne.

  • Pearl Abu (Ghana)
    Pour ses recherches sur l’utilisation de champignons mycorhiziens arbusculaires comme biofertilisants durables, afin de réduire l’usage d’engrais chimiques et d’améliorer la biofortification du maïs.

Un leadership scientifique et humaniste

La présidence de la Professeure Cherkaoui El Moursli reflète une vision de la science résolument tournée vers :

  • le développement durable,

  • la santé mondiale,

  • la promotion des femmes scientifiques,

  • et la coopération internationale.

Son rôle confirme le positionnement du Maroc, et plus largement de l’Afrique, comme acteur majeur de la gouvernance scientifique mondiale.



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