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Omar Balafrej: « Le Maroc manque de grands hommes comme Abderrahim Bouabid » (vidéo)

Le nouveau député de la FDG était l’invité de « Confidences de presse » sur 2M, dimanche dernier. Le présentateur de l’émission, Abdellah Tourabi, a commencé par interpeller Omar Balafrej au sujet de la rentrée parlementaire: « Vous avez choisi d’arborer le symbole de deux figures de la gauche au Maroc : le selham de Abderrahim Bouabid, fondateur de l’USFP, et le tarbouch de Bensaïd Aït Idder, l’un des fondateurs de l’Organisation de l’action démocratique et populaire (OADP). Pourquoi un tel choix ? »

« J’avais demandé à Nabila Mounib si on pouvait aller voir Bensaïd Aït Idder. Il m’a conseillé de m’habiller avec le tarbouch national. Et figurez-vous qu’il me l’a donné ! Je vais le garder le plus longtemps possible. C’est un grand homme et on ne parle pas assez de nos grands hommes dans ce pays », a répondu Omar Balafrej.

Concernant Abderrahim Bouabid, « il appartient à toute la nation », a affirmé Balafrej, visiblement très ému. Et d’ajouter : « C’est quelqu’un qui était capable de dire oui lorsqu’il fallait faire avancer le pays et de dire non parfois. On manque de grands hommes capables de dire non au Maroc ». « C’est un honneur pour moi de représenter les Marocains au sein du parlement », a insisté Balafrej.

Concernant le selham, il a précisé : « Mon père était un ami de Abderrahim et c’était son médecin particulier. Lorsqu’il est mort, ma tante (Bouabid était son mari) a donné ce selham à mon père. Je n’étais pas au courant de tout cela ».

Egalement interpellé au sujet de son choix de renoncer à sa retraite parlementaire, Omar Balafrej a expliqué que c’était dans le programme de son parti : « Il était donc important de respecter mes engagements ».

K. B.


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