Monde

Nouveau rebondissement dans l’affaire Julian Assange

Par LeSiteinfo avec MAP

La justice britannique a rejeté lundi la demande d’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les Etats-Unis, où il est accusé d’espionnage, invoquant un risque de suicide de l’Australien de 49 ans.

« Les procédures décrites par les Etats-Unis ne vont pas l’empêcher de se suicider (..) pour des raisons de santé mentale », a déclaré la juge Vanessa Baraitser, qui a rendu ce verdict à la cour criminelle de l’Old Bailey de Londres.

Cette décision, accueillie joyeusement par une trentaine de manifestants réunis devant l’Old Bailey, reste toutefois susceptible d’appel, alors qu’une audience est en cours pour déterminer si le fondateur de WikiLeaks, pourrait être libéré dans l’immédiat.

Détenu à la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh, Assange fera face à 18 accusations de tentative de piratage et de violation de la loi sur l’espionnage s’il est conduit devant la justice américaine.

L’Australien, devenu pour ses soutiens « un symbole du combat » pour la liberté d’information, risque jusqu’à 175 ans de prison pour des accusations qui concernent la publication, il y a dix ans, de centaines de milliers de câbles et de dossiers diplomatiques couvrant des domaines tels que les activités américaines en Afghanistan et en Irak.

Il a été arrêté en avril 2019 après avoir passé sept ans à l’ambassade d’Equateur à Londres, où il s’était réfugié après avoir enfreint les conditions de sa liberté sous caution, craignant son extradition vers les Etats-Unis.

Alors que les Etats-Unis reprochent au fondateur de WikiLeaks d’avoir mis en danger des sources des services américains, ses avocats dénoncent quant à eux une procédure « politique » fondée sur des « mensonges ».

S.L. (avec MAP)


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