Maroc

Chantage sexuel: les Espagnols se font l’écho des frasques du prof de Tétouan et bien plus…

L’affaire du chantage sexuel qui a secoué la faculté des sciences de l’université de Tétouan a également été traitée par une partie des médias espagnols. Ainsi, le journal « El Espagnol » s’en est fait l’écho et a retracé pour ses lecteurs toutes les péripéties de ce scandale dans lequel un professeur d’université attribuait de bonnes notes à des étudiantes qui acceptaient son lit. Peu importe si elles passaient les examens, les contrôles ou non, elles étaient assurées de recevoir de bonnes notes en Algèbre, matière considérée comme la bête noire des étudiants.

Le professeur, certainement en mal de chaleur humaine, est d’abord tombé dans le panneau d’une jeune étudiante qui a tout fait pour le séduire via internet. Elle a eu ce qu’elle voulait moyennant de bons et amoureux services. La perte de la virginité en contrepartie de notes supérieures dans une matière difficile, l’équation à une inconnue a vite été résolue.

D’autres étudiantes, ayant eu vent de la générosité du professeur se sont relayées dans son appartement de Tanger et certaines n’ont même pas eu à s’éloigner de la faculté, puisque le propre bureau du professeur faisait amplement l’affaire.

Le dossier est actuellement instruit au sein du tribunal de Tétouan et l’accusé est incarcéré dans la prison locale en attendant l’ouverture de son procès.


Le journal espagnol a choisi d’en savoir plus et a retrouvé les traces dudit professeur à l’université de Grenade où il préparait son doctorat. Marié à une Espagnole avec laquelle il a eu une fille, il avait divorcé de sa femme, alors enceinte, pour rentrer au Maroc. Les raisons de cette brusque séparation demeurent obscures. Toujours est-il que ce professeur a préféré le célibat et les avantages que celui-ci présente. Huit ans après, il s’est illustré dans une affaire de séquestration de sa fille venue passer des vacances avec sa mère et son frère à Tanger.

Profitant du droit de visite qui lui a été accordé, il a trouvé le moyen de séquestrer sa fille pendant 18 mois, sous prétexte que sa mère la négligeait au profit de son frère cadet. Il aura fallu un long procès intenté contre lui en Espagne, pour qu’il soit obligé de rendre la fille à sa mère.

Depuis, ajoute le journal espagnol, son ex-épouse s’interdit de lui accorder toute visite de ses enfants.

S.L.

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