Chambre des représentants: adoption en commission des recommandations sur le développement numérique au Maroc

La Commission de contrôle des finances publiques et de la gouvernance à la Chambre des représentants a approuvé mardi à l’unanimité les recommandations relatives au développement numérique au Maroc.
Ces recommandations s’articulent autour de sept axes portant sur « la vision stratégique nationale et cadre juridique et institutionnel », « l’infrastructure et techniques de base », « la gouvernance, le financement et la mise en œuvre des projets », « le développement des capacités et réduction de la fracture numérique », « la transformation numérique dans le secteur privé et le commerce électronique », et « la sécurité et les technologies modernes ».
Le premier axe concerne l’adoption d’une stratégie nationale intégrée pour le développement numérique, fondée sur une approche participative associant les secteurs public et privé et la société civile, en plus d’une stratégie nationale globale visant à simplifier les procédures et à renforcer les services publics numériques.
Le deuxième axe est consacré notamment au cadre juridique des technologies numériques et au cadre juridique et institutionnel de la Commission nationale de protection des données personnelles et au développement de ses capacités opérationnelles.
Pour ce qui est du troisième axe, il concerne les infrastructures de transport d’appui à la transformation numérique, l’interopérabilité des systèmes d’information et le caractère institutionnel de la collecte et du partage des données, tandis que le quatrième axe est inhérent au pilotage et à la mise en œuvre des projets de transformation numérique, ainsi que sur les mécanismes de financement communs entre les acteurs publics et privés.
Concernant le cinquième axe, il traite de la formation numérique et de la fracture numérique, tandis que le sixième axe met l’accent sur l’accompagnement des entreprises du secteur privé et leur encouragement à utiliser les technologies de l’information dans la gestion de leurs activités, ainsi que sur la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire spécifique au commerce électronique afin de garantir la régulation de ce secteur et de soutenir la transformation numérique dans l’activité économique privée.
Quant au septième axe, il met l’accent sur le renforcement de la cybersécurité et la protection des données personnelles, des systèmes d’information et des données grâce à la protection des systèmes d’information et des infrastructures numériques nationales contre les cyber-risques et à l’amélioration de la préparation nationale en matière de cybersécurité grâce au soutien des mécanismes de protection, de contrôle et de surveillance proactive.








