Maroc

Arrestation d’une espionne du Polisario au procès de Gdim Izik

Le procès des accusés des événements de ce qui est communément appelé le camp de Gdim Izik, n’en finit pas de révéler des surprises. Il ne s’agit nullement des divagations des avocats des accusés, totalement et inconditionnellement remontés contre la justice marocaine. Cette fois-ci, c’est plus surprenant. En effet, les services de police ont détecté des fuites des séances du procès qui se tient à la Cour d’appel de Rabat, dans le cadre de la révision du verdict prononcé contre les auteurs de crimes atroces commis aux environs de Laâyoune contre onze des membres des forces de l’ordre.

Or, la loi interdit la retransmission, par quelque biais que ce soit, du déroulé des séances d’un tribunal. Par conséquent, les éléments de la police judiciaire et d’autres services de sécurité ont renforcé le dispositif de surveillance du public qui assiste au procès. Et c’est ainsi qu’ils ont pu détecter une jeune fille qui, pour rien au monde, ne pouvait être soupçonnée d’espionnage. Pourtant, les fins limiers des services de sécurité ont pu débusquer cette «taupe» qui se servait d’une caméra miniature accrochée à ses lunettes. Un procédé à la « James Bond 007 » que les policiers tentent de déchiffrer en interrogeant la prévenue pour en savoir davantage sur les commanditaires et les objectifs de cette opération.

T.J


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