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Ces triporteurs hors la loi, mais qui font la loi sur nos artères

Les triporteurs, cette nouvelle génération de moyens de transport et de locomotion qui a envahi les grandes villes marocaines, créent beaucoup de problèmes de circulation.

Ils sont soit transporteurs de produits divers, soit carrément des « taxis » d’un autre genre, profitant de l’anarchie qui règne sur nos boulevards et dans le secteur du transport public.

Or, depuis le 1er janvier 2017, ils sont censés être en règle avec la loi, puisqu’ils doivent justifier, à l’instar des voitures et des motos de cylindrée supérieure à 50 cm3, d’une carte grise, portant le numéro d’immatriculation.

Cependant, estime le ministère du transport, au vu de la grande pression exercée sur les centres d’immatriculation, l’opération risque de prendre plus de temps que prévu. En attendant, tous les utilisateurs risquent de voir leurs triporteurs conduits à la fourrière municipale.

Les propriétaires de ces cyclomoteurs sont astreints à déposer leurs dossiers moyennant 600 dirhams, ce qui constitue une charge dont peu peuvent s’acquitter. D’autant plus qu’ils sont soumis aux mêmes règles que celles qui sont imposées aux voitures et aux motocycles de grande cylindrée, c’est-à-dire le paiement d’une vignette et d’une police d’assurance.

D’ici là, ces engins continuent à semer la pagaille, là où ils vont.

M.D


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