Maroc

Débat sur la peine de mort: Boulif s’en prend aux « défenseurs des droits de l’Homme »

L’ex-ministre délégué auprès du chef de gouvernement, chargé des Affaires générales et de la gouvernance, s’est exprimé sur la polémique concernant la peine capitale que nombre de Marocains demandent à l’encontre des prédateurs, violeurs et assassins d’enfants, alors que d’autres préconisent la prison à vie.

La polémique est d’autant plus d’actualité depuis l’assassinat ignoble du garçonnet Adnane, à Tanger, des abus sexuels de fillettes perpétrés par un « fqih, toujours à Tanger, et le meurtre de Naïma, une petite fille de Zagora.

La réaction du dirigeant PJDiste, Mohamed Najib Boulif, a eu lieu hier, dimanche 27 septembre, via une publication sur sa page officielle Facebook. « De Tanger à Zagora, en passant par d’autres villes marocaines. De Adnane à Naima, entre autres victimes innocentes, il est temps que certains ‘défenseurs des droits de l’Homme’, qui sont contre la peine de mort (…), comprennent que quiconque qui prémédite de priver autrui du droit de vivre, de manière abjecte, mérite une sanction similaire au crime commis », a écrit l’ancien ministre.

Et Boulif d’asséner que défendre des criminels, au nom du droit à la vie, alors qu’ils ont supprimé des vies, « est un soutien moral apporté aux assassins et une ignominie morale à l’encontre des victimes! ». La citation du verset 179 de la Sourate Al-Baqara (La Vache), étayant sa conception de la peine qui devrait être infligée aux assassins, est la conclusion que le dirigeant du parti de la Lampe a choisie à sa publication.

Ce verset du Saint Coran est: « C’est dans le talion que vous aurez la préservation de la vie, ô vous doués d’intelligence, ainsi atteindrez-vous la piété ».

Larbi Alaoui (avec Khadija Chafi)


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