Maroc

Un membre influent de l’AMPL jette l’éponge

Rien ne va plus pour l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL). En effet, un membre influent de cette association vient de démissionner. Dans une lettre dont Le Site info détient copie, Najib Al Ibrahimi, qui écrit au président de l’AMPL, lui reproche de l’avoir déchargé de ses fonctions de responsable de la communication, en usant de son « autorité ». Tout en critiquant la gestion actuelle de l’association, Najib Al Ibrahimi dit ne plus avoir le désir de continuer.

Cette annonce intervient quelques jours seulement après la tenue du comité d’entreprise de la RAM au cours duquel l’UMT et les délégués des pilotes avaient préféré ne pas assister. Une lettre signée par un cabinet d’avocat, déplorait la position « regrettable » des délégués des pilotes et des représentants de l’UMT qui auraient pu engager un dialogue social susceptible d’éviter la phase fatidique des licenciements économiques autorisés par la loi dans les circonstances actuelles.

Pour rappel, le comité a acté le passage à la phase de licenciement économique nécessaire pour la survie de l’entreprise. La lettre du cabinet d’avocat souligne que la retraite de l’un des délégué des salariés, ne justifie en aucun cas la décision d’un groupe de salariés de ne pas assister au comité d’entreprise. « Il convient de ne pas opérer de confusion entre l’élection des délégués des salariés et la composition du Conseil d’entreprise », peut-on lire.

La première phase des départs volontaires de la RAM a enregistré le dépôt de 160 demandes (dont 40 pilotes) qui remplissent en majorité les conditions requises. « Le plan prévoyant la suppression de 880 personnes, il est maintenant « urgent » de passer à la deuxième phase pour la compagnie. », nous explique une source bien informée. Objectif de cette deuxième phase: licenciement de 720 employés, dont 140 pilotes. « La solution de recourir à des licenciements pour motifs économiques est aujourd’hui dictée par la nécessité de sauver la compagnie », précise la lettre.

Notons que le bras de fer entre les pilotes de lignes et la RAM ne date ni d’hier, ni de la crise du Covid-19. Ce bras de fer a toujours été d’actualité, les pilotes réclamant régulièrement des augmentations de salaires. La RAM, pour sa part, a toujours tenté d’instaurer un dialogue malgré la crise financière qu’elle traversait, bien avant la pandémie.

S.L.


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