Maroc

Maroc: une nouvelle vidéo déclenche la colère des réseaux sociaux

Dire que certains protestent contre le prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juin prochain! Cette mesure prise par les autorités est une décision amplement justifiée.

Et cela, vu l’augmentation des cas infectés de Covid-19 au Maroc, nonobstant le nombre important de guérisons et celui stable des décès. Sans oublier que le nombre de « récalcitrants » interpellés est à la hausse, chaque jour (et chaque nuit aussi, concernant le couvre-feu) dépasse largement, et honteusement, celui des personnes ayant contracté le nouveau coronavirus.

Et pour couronner le tout, en plus des masques laissant le nez à l’air libre, des citoyens s’agglutinent comme des mouches dans nos souks populaires, faisant ainsi fi d’une mesure préventive importante. Il s’agit de leur non respect irresponsable de la distance de sécurité qui, chez nous, est d’un mètre, alors qu’elle est de 1,5m ailleurs.

Ainsi, et pour la énième fois, les internautes s’insurgent contre de tels comportements inciviques et irresponsables de non-protection de soi et d’autrui. Et la Toile a encore exprimé sa colère indignée, suscitée par la vidéo montrant de très nombreux clients d’un marché, attroupés comme pas possible en ces temps de pandémie.


Affluence monstre, masques sous le menton pour certains, ces citoyens enfreignent les mesures préventives d’état d’urgence, décrétées par les autorités compétentes et par le ministère de la Santé.

La mesure de confinement est aussi jetée aux oubliettes, alors qu’elle nous conseille de rester chez nous et de n’en sortir que pour des cas urgents. Faire ses courses, par exemple, mais en respectant la distance de sécurité, ou pour des soins chez le médecin et, bien sûr, pour aller acheter des médicaments à l’officine la plus proche.

Cependant, ces citoyens que l’on voit sur cette vidéo, montrés du doigt par les internautes, prétextent les préparatifs de l’Aid Al-Fitr pour expliquer leur attroupement à risque. Les faits ont eu lieu à Hay Farah, à Casablanca.

Pour la Toile marocaine, de telles attitudes augurent, à Dieu ne plaise, « d’une catastrophe » réelle aux conséquences néfastes. Le même phénomène est quotidiennement constaté dans tous les souks populaires de nos villes. Et celui du quartier l’Océan (Al Mouhit), rues Londres et du Canada, à Rabat, ne fait pas exception et n’échappe point à cette règle irresponsable en fait le théâtre du même spectacle désolant.

De même que dans la même rue du Canada, comme celle d’Ankara, entre autres, des riverains voient de leurs fenêtres ou de leurs balcons, des jeunes à la fleur de l’âge, insouciants, déambuler tranquillement à une heure indue de la nuit. En trios ou en duos, comme si de rien n’était et comme au temps d’avant le Covid-19 et des mesures de couvre-feu instauré entre 19 heures et 5 heures du matin!

Ces « réfractaires » récidivistes sont l’une des causes du prolongement de l’état d’urgence de 3 semaines, annoncé par le chef de gouvernement, sous l’hémicycle, lundi 18 mai. Ils ignorent sûrement que, même après le 10 juin prochain, et même si déconfinement il y aurait, les mesures préventives (port du masque, distance de sécurité, entre autres) resteront assurément de rigueur, à l’instar des mesures prises par des pays européens déjà « déconfinés ».

Et pour l’on ne sait combien de semaines et même de mois, voire une année ou plus,si la pandémie continue à sévir. Et dans l’attente tant souhaitée qu’un vaccin anti-Covid-19 soit, enfin, trouvé par le Pr Moncef Slaoui ou par d’autres éminents chercheurs.

Larbi Alaoui

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