Maroc

Espagnol accusé de pédophilie à Tanger: on en sait plus sur le suspect

L’affaire du ressortissant espagnol accusé d’avoir abusé sexuellement de plusieurs enfants à Tanger continue de faire parler d’elle.

Une source de l’association «Touche pas à mes enfants» a indiqué à Le Site info, que le suspect nommé Felix Ramos est poursuivi actuellement par la justice marocaine dans des affaires d’escroquerie, de détournement et de falsification. Le mis en cause est en effet accusé d’avoir escroqué plusieurs personnes à Tanger.

La même source a précisé que l’association de Najia Adib s’est constituée partie civile dans l’affaire des enfants violés pendant plusieurs mois par Felix Ramos. L’association a ainsi déposé plainte auprès du procureur du roi à Tanger, accusant l’Espagnol de trafic humain et abus sexuel à l’encontre d’enfants en situation précaire.

L’association a alerté les autorités après avoir reçu un appel d’un jeune homme marocain, indiquant que Felix Ramos avait effectué une visite à une association espagnole à Tanger et s’est fait passer pour le patron d’une chaîne de télévision à Marbella.

Il se rendait pendant plusieurs mois à cette association avant de proposer à l’adolescent, âgé de 15 ans à l’époque, de lui apprendre les techniques de la caméra. Ce dernier accompagnait ainsi le ressortissant espagnol à des soirées professionnelles qui se tenaient dans des hôtels à Tanger.

D’après l’association, l’adolescent a accompagné, un jour, Felix Ramos à sa chambre, dans un hôtel de luxe dans la ville du Détroit. Ce dernier l’a violé pendant des heures, sans une once d’humanité, a-t-elle rapporté. Et d’ajouter que le mis en cause a continué, pendant trois longues années, à abuser de lui à chaque fois qu’il se rendait à Tanger. «Felix Ramos violait le jeune homme et l’obligeait à coucher avec d’autres personnes. Il lui avait également imposé d’accompagner un célèbre artiste espagnol nommé Falete Ojeda. Ce dernier l’a violé, à son tour, pendant quatre jours. Felix Ramos a, par la suite, continué à exploiter l’adolescent en l’obligeant à lui envoyer des photos de lui, nu, moyennant 60 euros», explique l’association.

N.M.


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