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Affaire Samir: en quoi consistent les sanctions à l’encontre des administrateurs?

C’est une première dans les annales de la justice marocaine et elle fera sans aucun doute jurisprudence. Les dirigeants risquaient de voir la liquidation de la raffinerie s’étendre à leur patrimoine personnel, c’est fait. La décision attendue, est enfin tombée lundi, le Tribunal de commerce de Casablanca (TCC) l’a confirmée et elle concerne Mohammed Al Amoudi (PDG) et Jamal Baâmer (DG) les principaux dirigeants de La Samir. Leurs biens sont visés par la procédure de liquidation judiciaire.

Dans ces sanctions patrimoniales, il faut y voir aussi l’extension de la liquidation judiciaire à la Coral Hotels & Resort Company et la société hôtelière Samir Amphitrite Beach Hotel Mohammedia, dont El Amoudi était actionnaire majoritaire. Jamal Baâmer et Coral Hotels & Resort Company auraient déjà fait appel du jugement. Cela n’exclut pas l’exécution de la décision du TCC.

Quatre administrateurs étrangers sont concernés par des sanctions du même Tribunal, Bassam Abourdina, Jason Milazzo, Lars Nelson et John Ozold. Tous ces dirigeants ont été sanctionnés par une déchéance commerciale au Maroc pour une période de 5 ans.

Mohamed Hassan Bensalah (PDG de Holmarcom), et Mustapha Amhal (président de Sofinam et ex-patron de Somepi), deux actionnaires minoritaires de la Samir, qui n’ont pas été reconnus auteurs d’une faute de gestion en tant que membres du Conseil d’Administration, échappent à ces lourdes sanctions. C’est le juge-commissaire Abderrafi Bouhamria qui sera en charge de la liquidation de la Samir.

M.J.K


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