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Une victime présumée de Bouachrine: « Je ne pouvais plus me taire »

Après Khouloud Jabri, présumée victime du journaliste Taoufik Bouachrine, c’est au tour de Naima Lahrouri, l’une des plaignantes, de sortir de son silence. 

Sur sa page Facebook, elle tire les choses au clair et affirme avoir été victime de menace, de viol, de violence et de chantage de la part du directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum. « J’ai porté plainte contre Taoufik Bouachrine pour venger ma dignité et prouver au monde que je n’ai pas cédé à ses perversions. Je ne pouvais plus me taire », a-t-elle tranché.

Naima a précisé que la plainte a été déposée une semaine avant l’arrestation du journaliste, exprimant sa fierté d’avoir été la première victime à dénoncer les desseins du présumé coupable. « Je suis heureuse d’avoir poussé les autres victimes de Bouachrine à sortir de l’ombre, même si la plupart ont préféré garder le silence, par peur ou par cupidité », a-t-elle ajouté, assurant que le silence dans ce genre d’affaires permet aux agresseurs de poursuivre leurs dépravations sans punition.

« Je suis consciente que la société marocaine n’est jamais clémente avec les victimes d’abus sexuels. Ceux qui vont m’attaquer n’ont qu’à imaginer leurs mères, leurs épouses ou encore leurs filles à ma place », a-t-elle regretté.

Elle a d’ailleurs taclé, à son passage toutes ces personnes qui sacralisent Bouachrine et qui n’ont pas hésité à lui adresser les pires insultes. « Je vais me battre jusqu’au bout. Que justice soit faite! », a-t-elle conclu.

Noura Mounib

Naima-lahrouri


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