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Maroc: Le harcèlement de rue sera passible de prison ferme

Enfin une bonne nouvelle concernant le harcèlement et la violence dont sont victimes les femmes dans l’espace public! Les harceleurs et autres fauteurs de troubles et de violence à l’encontre de la gent féminine seront désormais punis par la loi et écoperont de peines de prison ferme.
C’est le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement qui vient d’annoncer cette décision, à l’issue du Conseil des ministres du jeudi 12 octobre. Lequel Conseil a abordé la question du harcèlement et de la violence faite aux femmes, entre autres questions prévues dans l’ordre du jour.
Les membres du gouvernement trouvent inadmissible que le projet de loi, concernant ce phénomène récurrent et révoltant, ne voit pas encore le jour et reste dans les tiroirs depuis presque une année et demie.
Lors de la conférence de presse, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a déclaré que la lutte contre la violence faite aux femmes est l’une des priorités, que le projet de loi a été adopté par le Parlement et qu’il est actuellement à l’étude à la Chambre des représentants.
Et d’ajouter que sa promulgation tardive est une chose incompréhensible et illogique. « C’est pour cela que la gouvernement est dans l’urgence de résoudre cette problématique dont souffre la société marocaine. Nous devons tous nous mobiliser pour combattre ce phénomène et il est inadmissible que ce projet de loi reste encore longtemps dans les tiroirs », a martelé Mustapha El Khalfi. Le délai normal imparti pour n’importe quel projet est de six mois, entre les deux Chambres, les débats les amendements et le vote, a-t-il précisé en notant que le PLF (Projet de Loi de Finances) ne demande que deux mois, en tout et pour tout.
A rappeler que le projet de loi concernant le harcèlement et la violence faite aux femmes prévoit une peine pouvant aller jusqu’à 25 années de prison. De même que, pour la première fois, ledit projet cite l’expression « harcèlement sexuel », abject crime passible de trois ans de prison.

Le porte-parole du gouvernement a également soutenu qu’il est grand temps pour le Maroc d’avoir un cadre juridique et un arsenal de lois protégeant les femmes victimes de violence et qu’il n’est pas logique que les choses restent en l’état. Le Maroc fera ainsi un grand pas en avant en adoptant ce projet et progressera remarquablement dans la lutte contre ce phénomène sociétal.
Larbi Alaoui


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