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Casablanca: « La pose d’un sabot est illégale, appelez la police » (VIDEO)

« Haro sur le baudet! », écrit Jean de la Fontaine dans sa célèbre fable « Les animaux malades de la peste ». Expression employée pour exprimer publiquement son indignation, certaines fois injuste. Mais si les Casablancais crient « Haro sur le sabot », ils ont mille fois raison et sont dans leur droit. Et ils ne parlent pas de celui du baudet, mais de celui la société qui immobilise leurs voitures avec des sabots prohibés par la loi.

Pour cette raison, des dizaines de gardiens de voitures, ainsi que des membres d’associations du secteur automobile, ont organisé, ce jeudi matin, un sit-in devant l’arrondissement du quartier Maârif, en protestation contre la société gestionnaire des horodateurs.

Cette dernière fait fi de la loi interdisant l’immobilisation des véhicules des citoyens par la pose illégale du sabot. Les manifestants ont donc réitéré leur ras-le-bol contre cette pose hors-la-loi que ladite société continue à appliquer impunément aux voitures garées. Et Said Moutadi, président de l’Association civile « Sanad », a déclaré que celle-ci ne compte pas en rester là et promet de continuer à défendre farouchement les intérêts des citoyens casablancais, jusqu’à ce que la pose du sabot soit définitivement prohibée.

En attendant, il dit que son association est prête à distribuer aux Bidaouis des clés appropriées pour se débarrasser de ce fameux sabot dont la pose est illégale. « Si vous trouvez votre véhicule immobilisé par un sabot, ouvrez-le et jetez-le dans votre coffre! Et si quelqu’un veut vous en empêcher,  appelez la police qui rédigera un constat et dans le cas où l’affaire serait aux mains du Procureur général, sachez que la loi, interdisant la pose du sabot, pourrait vous dédommager du préjudice subi du montant d’environ 20.000 DH », a-t-il précisé.


Quant au président de l’Association des gardiens de voitures, il a renchéri sur cette pose du sabot et sur sa légalité en citant la capitale du Royaume comme exemple. « Si cette pose n’est pas hors-le-loi, comment se fait-il que des jugements de tribunaux , au nom de Sa Majesté le Roi, aient été prononcés à  l’encontre de cette pose dont l’interdiction est devenue effective à Rabat? », s’interroge-t-il.

Larbi Alaoui

 

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