Chroniques

Adieu Si Fadel

Encore une mort qui survient à un moment où on ne l’attend pas. Celle de Fadel Iraki, cofondateur du Journal Hebdomadaire, a retenti avec violence et stupeur dans tout le microcosme de la presse nationale.

Intellectuel engagé, passionné d’art, Fadel Iraki a toujours cru en une presse dynamique et libérée. Il a réussi son pari avec le Journal Hebdomadaire. Un support qui avait un lectorat important il y a une dizaine d’années et que beaucoup regrettent avec nostalgie. Fadel avait des valeurs et a soutenu son journal et ses journalistes jusqu’au bout.

Pour l’avoir croisé à plusieurs reprises, je garde le souvenir d’un homme qui avait cette qualité de ne pas se mettre en avant et qui savait apprécier les choses simples. Tous ceux qui le connaissaient, de près ou de loin, partageront mon sentiment du moment : tristesse et impuissance. Il faut dire que Fadel Iraki ne pourra malheureusement pas bénéficier de l’hommage qu’il mérite, car peu de gens pourront assister à ses obsèques par mesures préventives contre le coronavirus.

J’aurais souhaité lui rendre un dernier hommage en compagnie de tous les journalistes que je côtoyais à l’époque. Si nous nous sommes presque tous perdus de vue aujourd’hui, sa mort nous réuni de facto par la pensée. Condoléances les plus sincères et attristées à sa famille. Repose en paix.


Lire aussi: Fadel Iraki, le cofondateur du “Journal Hebdo”, n’est plus

Hicham Bennani. EDITO publié dans Les Inspirations Eco 

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