Politique

L’absence de gouvernement fait tourner l’Etat au ralenti

Depuis deux mois que Abdelilah Benkirane a été désigné pour constituer une coalition gouvernementale et une majorité parlementaire, les affaires de l’Etat semblent tourner au ralenti. En effet, l’absence d’une majorité parlementaire entraîne le gel de la Loi de Finances 2017, restée en suspens au niveau de la Chambre des Représentants et qui doit être votée avant le 31 décembre. Or, il n’y a pas de commission pour l’étudier, ni de majorité pour la voter.

Les difficultés s’aggravent et même les indemnités des parlementaires élus, en chômage technique depuis l’ouverture de la session parlementaire en octobre dernier, ne peuvent être versées, pour la simple raison que le Président de la Chambre des Représentants doit envoyer au Trésorier Général du Royaume la liste précisant la composition des groupes parlementaires.

Cependant, la continuité de la gestion de l’administration publique sera conduite par le biais de décrets du Premier Ministre afin d’assurer le paiement des salaires des fonctionnaires et les dépenses de fonctionnement courantes de l’Etat. Pour ce, Benkirane convoquera un conseil du gouvernement de liquidation des affaires courantes, jeudi 15 décembre, pour tenter de débloquer la situation.

Par contre, tout nouveau projet d’investissement demeurera bloqué et les chantiers en cours connaissent déjà des problèmes graves de fluidité des paiements, entraînant des situations difficiles à vivre pour les sociétés, les fournisseurs de biens et de services déjà sous contrat avec l’Etat, dont certains sont au bord de la faillite.

Fedoua Ennajy

 


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