Politique

Sahara: un diplomate défend la proposition du Maroc à New York

Par LeSiteinfo avec MAP

La République centrafricaine a renouvelé, ce mercredi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie comme « solution de compromis » au différend artificiel autour du Sahara marocain.

Intervenant à cette occasion, le représentant de la République centrafricaine a relevé que le Royaume du Maroc « déploie des efforts louables en vue d’arriver à ce compromis », tout en se félicitant de la tenue de deux tables rondes entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario en vue de trouver une « solution politique rapide à ce différend régional ».

« Nous saisissons cette occasion pour rappeler l’importance du réalisme et de l’esprit de compromis pour parvenir à une solution politique définitive et soutenons à cet égard la volonté du Maroc pour la résolution de ce différend régional », a souligné le diplomate centrafricain.

« ‘L’initiative marocaine d’autonomie est la solution de compromis », a-t-il encore insisté, notant qu’elle « prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales ».


« Plusieurs ateliers sur l’initiative (d’autonomie) ont prouvé que le modèle marocain était plus fiable et traçait la voie vers une solution crédible », a-t-il fait observer.

Par ailleurs, le représentant de la République centrafricaine a salué le lancement en 2015 par le Maroc du nouveau modèle de développement au Sahara, avec un budget de 8 milliards de dollars » afin d’améliorer le niveau de vie de la population du Sahara et de l’autonomiser en bénéficiant des ressources de la région », tout en relevant les « réalisations substantielles » du Royaume dans le domaine des droits de l’homme, citant notamment l’interaction du Royaume avec les mécanismes internationaux compétents et le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme à Laâyoune et Dakhla.

La République centrafricaine a aussi exprimé sa « vive préoccupation » par rapport aux violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, appelant à l’enregistrement des populations dans ces camps conformément au droit international humanitaire, au mandat du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR), aux recommandations du Secrétaire Général de l’ONU et toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011.

La Centrafrique a également apporté son « plein soutien » au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations Unies sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007 pour parvenir à une solution politique « réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara marocain basée sur le compromis.

S.L. (avec MAP)

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