OPINION DU WEB

Le top 10 des messages de soutien au roi contre France 3

Depuis la diffusion du documentaire de France 3, de nombreuses personnalités sont sorties du silence pour défendre le roi Mohammed VI. Florilèges.

Samuel Amédro, ancien pasteur de l’Eglise évangélique au Maroc

«J’ai eu la chance de rencontrer à maintes reprises Sa Majesté et plusieurs de ses ministres et conseillers. Responsable d’une église chrétienne dans un pays musulman, je peux témoigner n’avoir jamais subi de pression en tant que chrétien (…) Maintenant que je suis retourné en France et que je n’ai plus aucun intérêt personnel à défendre, je me sens la liberté de prendre la parole pour m’insurger contre ce procès à charge porté à l’écran. Non, le Maroc n’est pas une dictature ! Non, Mohamed VI n’est pas un dictateur !»

Aziz Boucetta, directeur de publication de Panorapost et chroniqueur


«Concernant le roi, les Marocains se sont mobilisés pour récuser, sans que personne ne le leur demande. Il n’y a eu aucune action de l’Etat, et encore moins du Palais, pour dresser la population contre les réalisateurs. Ils l’auraient d’ailleurs voulu, l’Etat et le Palais, qu’ils n’auraient pas pu, et ils n’auraient certainement pas atteint le résultat que l’on constate aujourd’hui. La réaction des gens sur les réseaux et dans les salons a été spontanée et a dû surprendre le Palais et le roi lui-même par son ampleur (…) Pour conclure, et pour solde de toute cette affaire, on est passé d’un documentaire présenté comme accablant à des révélations abracadabrantes, qui feront finalement pschitt, pour reprendre le vocabulaire de ce grand ami du Maroc qu’est Jacques Chirac.»

Taoufik Bouachrine, directeur de publication à Akhbar Al Yaoum

«J’ai connu la journaliste Catherine Graciet à l’époque ou elle était au Journal hebdo. A cette époque, j’ai connu une journaliste d’enquête expérimentée. J’ai été déçu à deux reprises par cette journaliste. La première fois, c’était lorsqu’elle a accepté de vendre son livre pour 2 millions d’euros prétextant une faiblesse devant l’argent proposé par l’avocat du palais royal. La seconde fois, c’est lorsqu’elle a déclaré dans le documentaire de France 3 qu’elle avait perdu espoir dans les enquêtes journalistiques au Maroc. Elle dit qu’elle a écrit, et d’autres ont écrit, sur la corruption au Maroc, mais que rien n’a changé et que chaque jour ça empire. Cette déclaration est de la démagogie politicienne. Tu es une journaliste, pas une résistante. Tu aurais pu changer ton domaine de spécialisations, ou de pays de spécialisation, sans vendre les 10 ans d’expertise à 2 millions d’euros et un grand scandale en prime.»

Patrick Causse, photographe du roi Mohammed VI

«En France, on manifeste devant le château de Sa Majesté le roi du Maroc… Euh… de quoi on parle ? Le Maroc est le seul pays arabe qui va bien… Le pays évolue, les terroristes en prison…Alors que lui reproche-t-on à ce roi ? Et encore ce soir une émission sur FR3… Pourquoi ? Il est riche, oui heureusement… Il investit son argent dans des sociétés, et alors ??? C’est un super-businessman. Bien sûr, il y a de la pauvreté au Maroc… et en France, il n’y en a pas ? 360 morts dans les rues l’hiver à Paris ! Alors au lieu d’aller faire chier le Maroc, occupez-vous de la France, de M. Hollande qui va même être décoré… de Valls qui va en Israël pour régler le conflit alors qu’il est pas foutu d’arrêter les casseurs à Paris… Et bien moi, je le dis haut et fort : Au Maroc, on est bien et on vous emmerde… et même le plus pauvre des Marocains aime Sa Majesté, alors qu’en France tout le monde déteste Hollande… VIVE LE ROI ! VIVE LE MAROC !»

Samir Chaouki, directeur de publication aux Inspirations Eco

«Primo, les Catherine Graciet, Eric Laurent et autres supports à polémique ne représentent pas la presse française dans son ensemble. Comme chez nous, d’aucuns prônent les règles déontologiques quand d’autres les piétinent. Secundo, il ne faut surtout pas croire que l’État français a une quelconque responsabilité à propos des dérapages de certains médias, publics soient-ils. Chez nos amis français, la liberté de presse et de médias est totale et même le président de la République en est le premier «client», y compris dans les télévisions publiques. Et puis, si la France cherchait à nuire au Maroc, comme certains l’imaginent, se serait-elle démenée avec énergie au sein du Conseil de sécurité pour défendre le royaume ? Il faut donc relativiser le traitement journalistique de certains médias de l’Hexagone tout en recourant aux institutions si un préjudice en découle. D’ailleurs, le Maroc a donné l’exemple en refusant de céder à l’extorsion de fonds et en privilégiant la voie de la justice. À charge pour cette dernière de prendre la décision qui lui sied.»

Sanaa El Aji, journaliste et chroniqueuse (Al Ahdat Al Maghribiya)

«Depuis quelques jours, nous avons découvert le fameux documentaire intitulé : Roi du Maroc, le règne secret. Il s’est avéré par la suite que la conseillère des journalistes ayant menée l’«enquête» est en fait Catherine Graciet. Quelle effronterie ! Une journaliste poursuivie pour chantage du Palais participe à un documentaire sur ce même Palais ! Par ailleurs, la chaîne nous a promis de divulguer les secrets du nouveau règne. On a fini par découvrir que le contenu est connu par tous les Marocains et la presse marocaine s’y était déjà penchée avec beaucoup plus de sérieux ! On pouvait s’attendre à ce que la chaîne soulève des sujets beaucoup plus sérieux tels : est-ce que le roi utilise sa position pour obtenir de nouveaux contrats ? Les revenus du roi proviennent-ils essentiellement de son salaire en tant que roi ou de ses affaires ? Au lieu de ça, nous avons eu droit à l’intervention du cousin du roi dont l’origine des revenus ne diffère pas trop de celle du roi…»

Nicole Elgrissy, écrivaine

«France 3 essaie de planter du venin dans nos  âmes de Marocains en produisant un documentaire plein de mensonges aussi gros que des patates. Il en est sorti des roses rouges pleines de messages d’amour pour notre roi. Comme quoi, la nature est parfois surprenante… C’est ce que l’on appelle une opération «chou blanc». Vos raisins de la colère nous ont fourni des raisons d’aimer encore plus celui que vous aviez pensé planter. Perrault, ton homonyme nous racontait des contes de fées…»

Ahmed Ghayat, président de l’association Marocains Pluriels

«Depuis quelques semaines, la sortie de ce film était annoncée à grand renfort de communiqués, d’articles, de confidences savamment distillées, de castings survendus (… ) Las, l’expression «La montagne a accouché d’une souris» était ici totalement déficiente pour décrire le résultat. Il serait plus juste de dire que les dialogues des acteurs s’apparentaient à une diarrhée verbale… tare récurrente de tous les polars du cinéma français, que l’on surnomme si justement des «nanars» !»

Karim Tazi, homme d’affaires et intervenant dans le documentaire

« Ce documentaire était un procès d’intention contre le roi Mohammed VI. Pour construire leur argumentaire, les réalisateurs de cette vidéo sont revenus sur son enfance et ont présenté un semblant d’analyse pour donner une image déformée des pouvoirs du roi. J’ai exprimé ma conviction que si le Maroc n’était pas un pays démocratique, nous ne pouvons pas non plus le qualifier de pays dictatorial où les libertés et les droits de l’Homme sont inexistants! (…) Je suis surpris de l’infographie présentée dans le documentaire sur les entreprises Cosumar, Centrale laitière et Lesieur sans préciser qu’elles ont été vendues. C’est un détail qui frappe de plein fouet la crédibilité du documentaire. Sans parler des pancartes ou slogans qui ont été montrés dans le documentaire (…) je suis certain qu’il n’y avait aucun message à la base qui portaient atteinte à l’image du roi ».

Abdellah Tourabi, journaliste et présentateur télé

«J’ai regardé de bout en bout le documentaire de France 3 (…) Tout ce qui a été dit, commenté, annoncé et martelé pendant une heure est du déjà vu et lu (…) Pendant toute l’émission, on entendait un seul son de cloche, une litanie de critiques (légitimes et honorables), mais jamais de voix contradictoire, d’un avis marocain qui contrebalance les propos tenus pendant une heure (….) C’est un peu comme si moi, journaliste marocain, je décide de faire un documentaire sur la République française, et je ne prends comme témoins que les opposants et les détracteurs du pouvoir (…) Les réactions sur les réseaux sociaux, critiques à ce documentaire, n’émanent pas des «grimistes», ceux qui cherchent à défendre le pouvoir d’une manière grotesque et aveugle. Elles sont surtout l’expression chez de nombreux Marocains d’un rejet épidermique du mépris et du manque de nuances d’une partie de la presse française, quand il s’agit de parler du Maroc. Ma réaction en fait partie.»

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