
La polémique autour de l’introduction du hip-hop et du breaking au programme d’éducation physique dans les écoles marocaines continue d’enfler.
Le député Khalid Souti s’est interrogé, à ce propos, sur la contribution de ces disciplines à l’ancrage des valeurs, au renforcement des compétences de base, à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, à la réduction de la violence, à la baisse du niveau scolaire et à la lutte contre le décrochage scolaire.
Dans une question écrite adressée au ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et des Sports, Souti a demandé à ce que soient dévoilés les critères pédagogiques ayant conduit à l’intégration de ce type d’arts dans le programme scolaire et les moyens d’améliorer la formation des enseignants en éducation physique et dans les disciplines olympiques de base.
A noter que le ministère a invité, dans une circulaire, les directeurs des académies régionales à proposer des inspecteurs ou des enseignants pour participer à une session de formation en hip-hop et breaking, organisée en partenariat avec la Fédération royale marocaine des sports aérobics, de la souplesse, du fitness et du hip-hop et avec la Fédération royale marocaine du sport scolaire.
N.M.