Maroc

Le Programme de développement des Provinces du sud évolue à un rythme soutenu

Le rythme du renforcement de l’intégration des Provinces du sud au reste du territoire national continue de porter ses fruits selon l’état d’avancement détaillé du Programme de développement des Provinces du sud (PDPS) dont le montant est passé de 77 à 87,55 MMDH. Actuellement, sur un portefeuille de 654 projets, près de la moitié a déjà été réalisée.

48 années après l’historique Marche verte, l’élan de développement des Provinces du sud se poursuit grâce à la mise en œuvre du Programme de développement des Provinces du sud (PDPS) qui est une concrétisation du Nouveau modèle de développement des trois territoires constituant les Provinces du sud, en l’occurrence les régions de Guelmim-Oued Noun, Lâayoune-Sakia Al Hamra et Dakhla-Oued Eddahab.

Aujourd’hui, près de huit ans après le lancement de ce projet royal, à Laâyoune, le rythme du renforcement de l’intégration des Provinces du sud au reste du territoire national continue de porter ses fruits. C’est ce qui ressort de l’état d’avancement détaillé de ce programme, dont le lancement en 2015 a fait l’objet de plusieurs conventions-cadres, signées devant le Roi Mohammed VI, pour un montant global initial de 77 MMDH, revalorisé par la suite pour atteindre, actuellement, près de 87,55 MMDH.

À présent, les efforts d’investissement dans le cadre de ce programme visant le renforcement des infrastructures, la promotion des énergies renouvelables en plus de l’amélioration de l’offre en moyens de transport (aérien, terrestre et maritime) et l’appui des projets de développement humain et social se poursuivent à travers la concrétisation d’un portefeuille de 654 projets.

Un portefeuille de 320 projets sur 654 est déjà achevé
Ces projets permettent l’émergence d’une économie régionale viable et créatrice de valeur ajoutée. Concrètement, près de la moitié de ces projets a été achevée selon le bilan réalisé à fin août 2023. Dans le détail, il s’agit de 320 projets déjà réalisés pour un coût global de 21,41 MMDH alors que 201 autres projets sont en cours de réalisation pour une enveloppe globale frôlant 50,33 MMDH.

Par ailleurs, 133 projets ont été programmés dans ce cadre, pour un coût global de 6,63 MMDH. Il va sans dire que de par la taille de ces projets et les budgets qui leur sont alloués, c’est essentiellement leur impact qui est très attendu pour développer davantage ces trois régions qui constituent un véritable trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique sur les plans géographique, humain et économique. Concrètement, l’atteinte de cette vision sera possible grâce à plusieurs projets structurants et infrastructures. Il s’agit, tout d’abord, de la voie express Tiznit-Dakhla, en cours de réalisation, sur un linéaire de 1.055 km, d’un montant de l’ordre de 8,81 MMDH. Aujourd’hui, ce méga projet entame sa dernière ligne droite puisqu’il est achevé à hauteur de 90%.

Voie express Tiznit-Dakhla & port Dakhla Atlantique : trait d’union entre le Maroc et l’Afrique
L’avancement global de la réalisation de ce projet (1.055 km pour un coût global qui atteindra 10 MMDH) se répartit à hauteur de 80% pour la voie express avec la réalisation de 16 lots, en plus de 72% pour les grands ouvrages d’art et un avancement de 100% pour l’aménagement de la route nationale N° 1 reliant Laâyoune à Dakhla. De la même façon, le nouveau port de Dakhla Atlantique répond à la fois à des objectifs géostratégiques et de développement régional puisqu’il deviendra une porte d’entrée majeure pour le Maroc vers l’Afrique et le reste du monde.

Le site choisi pour abriter le port de Dakhla Atlantique est celui de Ntireft, qui se situe à 40 km au nord de la ville de Dakhla, dans une zone relevant de la commune rurale d’El Argoub. Ce projet structurant devrait être achevé d’ici 2028. Il sera adossé à une zone industrialo-logistique de 1.650 hectares destinée à offrir des services industriels et logistiques au niveau de la région. Le projet comprend, entres autres, la construction d’un pont maritime de 1,3 km et de digues de protection s’étendant sur 6,7 km ainsi que des liaisons terrestres, notamment une jetée et une route de 7 km reliant le port à la route nationale n°1.

Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO


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