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Jalil Skali, DG de Palm Indus nous présente son groupe (VIDEO)

Jalil Skali, directeur général de Palm Indus, la holding industrielle de Palmeraie Industries & Services, a accordé un entretien à Le Site Info pour présenter le groupe et ses ambitions. 

– Pouvez-vous nous présenter votre groupe ?

– Palm Indus, c’est le pôle industriel du groupe marocain Palmeraie Industries et Services. Nous sommes présents dans plusieurs secteurs d’activité. Je vais vous parler du groupe très brièvement avant d’aborder Palm Indus avec un peu plus en détails.

Le groupe Palmeraie Industries et Services est présent dans le domaine de l’éducation. Il est présent également dans l’agriculture, dans les mines et carrières et dans l’industrie qui représente l’activité initiale du groupe créé il y a plus de quarante-cinq ans. La société la plus connue dans notre secteur au Maroc est la société Dolidol. Le président fondateur du groupe, Ali Berrada, a démarré cette activité en 1972, et fort de son développement, de sa notoriété au Maroc, elle a donné lieu aujourd’hui à un groupe multi-activités, multi-secteurs, assez connu au Maroc et également en Afrique.


– De manière plus précise, que représente Palm Indus ?

– C’est le pôle qui regroupe toutes les activités industrielles du groupe, notamment celles liées à la literie de manière générale. Ainsi, nous possédons un certain nombre d’usines pour cette activité dont une usine de fabrication de mousse polyuréthane, une autre qui fabrique la literie… Nous entendons par « literie » matelas, banquettes de salon… Et puis, il existe aussi une usine de fabrication, ce que nous appelons dans notre jargon interne une « anti c », du polyester et de la feutrine. Nous avons également une activité liée à la menuiserie industrielle où nous fabriquons des portes, des cuisines, des placards, pour accompagner les promoteurs immobiliers, notamment à l’échelle nationale. Et enfin, nous avons une autre activité dédiée à l’automobile où nous sommes aujourd’hui fabricants de composants insonorisants pour les véhicules.

 – Pourquoi avoir décidé de diversifier vos activités ?

– Vous savez, la logique est assez simple ! Dolidol, pour parler de cette entreprise, a toujours été leader de son secteur d’activités depuis un certain nombre d’années.  Là, nous  parlons en décades. Et pour pérenniser ce leadership aujourd’hui, il faut toujours avoir, comme on dit, une longueur d’avance. Pour cela, nous devons aller chercher des activités à forte valeur ajoutée afin de pouvoir toujours maintenir et développer notre position de leadership.

–  Qu’en est-il de vos activités en Afrique ?

– Le Maroc fournit des efforts très importants dans la coopération Sud-Sud. Et à nouveau, en tant qu’entreprise marocaine importante dans le secteur économique national, nous nous sommes sentis acteurs de cette stratégie, en participant à cette coopération Sud-Sud. C’est pour cette raison que nous avions fait ce choix de nous installer physiquement en Côte d’Ivoire, comme premier pays où nous avions posé nos valises. Nous sommes aujourd’hui présents industriellement en Côte d’Ivoire, à Abidjan plus précisément, avec une usine de fabrication de mousse polyuréthane et de matelas.

– Quels sont vos principaux concurrents aujourd’hui ?

– Aujourd’hui, au Maroc, nous avons des concurrents structurés et c’est toujours sain, dans un secteur comme le nôtre, d’avoir des concurrents de ce type. Malheureusement, nous avons aussi beaucoup de concurrents dans le secteur informel et c’est un peu contraignant pour une entreprise comme la nôtre. Nous nous battons contre l’informel et, donc, contre des pratiques qui nuisent à  toutes les performances que nous tentons de réaliser. Dans tous les secteurs, c’est le cas, un peu moins dans le secteur automobile assez structuré, avec des exigences fortes du marché. Puis, vous le savez bien, que cela soit pour les constructeurs ou pour les équipementiers, il est quasiment impossible de traiter avec le secteur informel. En Afrique, nous allons retrouver la même chose chose que ce qui se passe au Maroc, peut être de manière un peu plus développée en termes d’informel. Mais nous demeurons confiants dans le fait que les choses se structurent au fur et à mesure quand des entreprises comme les nôtres arrivent dans ces pays.

– Vous avec un beau site à Dar Bouazza, pourtant peu médiatisé…

– Il est bel et bien vrai que notre site de Dar Bouazza n’est pas très connu. Et comme nous sommes des industriels, nous ne mettons pas en avant nos moyens, mais plutôt nos produits. Il est plus important pour nous maintenant de nous faire connaître par nos marques et c’est cela qui fait notre capital et notre richesse. Mais il est vrai que si ces marques-là sont fortes, c’est qu’en amont des moyens aussi forts sont mis en place. Quand je parle de ces moyens, ce sont ces ressources humaines qui sont là depuis longtemps et qui, aujourd’hui, font un travail très important, fruit de tout ce que nous avons sur le marché. Il est vrai que nous possédons un outil industriel particulièrement innovant, et sur un site de vingt-cinq hectares, nous avons cinq usines. 1800 personnes travaillent sur ce site. Notre organisation, la valeur et l’importance accordée à notre outil industriel et nos ressources humaines sont telles que nous nous donnons tous les moyens nécessaires afin de réaliser la qualité des produits que nous présentons sur le marché.

Propos recueillis par Mehdi Demni et Faiza Rhoul

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