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Du nouveau dans l’affaire de la « viande de chien hachée »

L’affaire secoue l’opinion publique depuis quelques jours. Les éléments de la gendarmerie royale ont arrêté, jeudi dernier, dans la région de Chellalate (non loin de Mohammedia), cinq individus impliqués dans la vente de viande canine.

Aux dernières nouvelles, les mis en cause devraient comparaître lundi prochain devant le Tribunal de première instance de Mohammedia, a indiqué une source à Le Site Info.

Selon Al Massae, les accusés faisaient de l’abattage clandestin en plus de la viande de chien, un lucratif moyen de revenus. L’un d’entre eux étant même boucher de profession. Il possédait une boutique à Aïn Sebaâ dans la banlieue casablancaise. Le gang refilait ses produits à des vendeurs ambulants de fast-food de la capitale économique et de Mohammedia.

Il a été saisi chez les contrevenants une panoplie parfaite de chevillard servant à l’abattage illégal. Sur les lieux de leur méfaits, les gendarmes ont découvert la présence d’une vache malade et des chiens certainement destinés à finir en viande hachée et autres merguez et saucisses. C’est un vétérinaire municipal qui a fait le constat de la provenance animale de cette viande qui in fine s’est avérée être du chien.


Bouazza Kherrati, vétérinaire et président de la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) avait déclaré à Le Site info que ces pratiques étaient courantes. Il a pointé du doigt les conseils communaux qui délivraient des licences à tirelarigot à des fins d’abattage d’animaux destinés à la consommation. « La santé des citoyens devait être une priorité et les moyens de surveillance devraient être fournis de manière proactive avant que les catastrophes sanitaires de la sorte ne surviennent », avait-il déclaré.

K.Z.

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