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Roja : Luis Enrique quitte la sélection après la défaite contre le Maroc

Luis Enrique n’est plus l’entraineur de la Roja, annonce la fédération espagnole. Suite à la déroute de l’Espagne contre le Maroc en huitième de finale de la Coupe du monde, Luis Enrique ne restera pas à son poste. Son successeur n’est pas encore connu. Selon les médias espagnols, son remplaçant pourrait être nommé dans moins de 48 heures. Luis De la Fuente, qui chapeaute les U21, est le principal favori pour reprendre la Roja.

La Fédération royale espagnole de football (RFEF) a annoncé, jeudi, le licenciement de l’entraîneur national, Luis Enrique, suite à l’élimination de La Roja des 8èmes de finale de la Coupe du monde face aux Lions de l’Atlas.

« La RFEF tient à remercier Luis Enrique et toute son équipe d’entraîneurs pour leur travail à la tête de l’équipe nationale ces dernières années », indique un communiqué de l’organisme footballistique espagnol.

« Tant le président, Luis Rubiales, que le directeur sportif, José Francisco Molina, ont informé l’entraîneur de la décision prise », précise la même source.

Luis Enrique est en poste depuis juillet 2018, quand il avait repris l’équipe au lendemain d’une autre Coupe du monde décevante pour l’Espagne, éliminée également en huitième de finale contre la Russie.

Il devrait être remplacé par Luis de la Fuente, qui entraînait l’équipe nationale U21, selon des médias sportifs espagnols.

La sélection marocaine, qui a assuré sa qualification aux quarts de finale de la Coupe du monde au Qatar, suite à sa victoire contre son homologue espagnole aux tirs au but 3-0, est une équipe  »bien rodée et solide’’, qui a écrit l’histoire, commentent les journaux sportifs espagnols.

‘’L’entraîneur du Maroc, Walid Regragui, a joué ses cartes dès le début, en regroupant son équipe, avec ses onze joueurs derrière le ballon, dans un affrontement très tactique’’, écrit Mundo Deportivo, relevant que ‘’les Lions de l’Atlas attendaient leur proie. Ils ont défendu et mordu sur la contre-attaque’’.

‘’Le Maroc laissait très peu d’espaces et l’Espagne n’était pas confortable. L’entraîneur marocain a alterné la défense. Parfois à quatre, parfois à cinq, avec Ziyech presque en tant que défenseur latéral pour couvrir les courses de Jordi Alba’’, analyse le quotidien, ajoutant que le Onze national a fait preuve d’une solidarité et d’une combativité dignes d’une équipe ‘’solide’’.

Après son succès contre La Roja, ‘’le Maroc confirme son statut de grande révélation de cette Coupe du monde’’, fait observer la publication.

 


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