Politique

Tebboune a répondu à une question sur les relations maroco-algériennes

Fraîchement élu, le nouveau président algérien, Abdelmajid Tebboune, s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les journalistes.

Répondant à une question sur les relations maroco-algériennes, le nouveau locataire du Palais d’El Mouradia a d’abord fait savoir qu’il était « extrêmement sensible à la question de la souveraineté nationale ».

Et de poursuivre: « Je sais que le peuple marocain aime l’Algérie et les Algériens aiment le peuple marocain, mais la maladie ne guérit qu’après la disparition de ses causes ».

Il faut dire que la réponse équivoque du successeur d’Abdelaziz Bouteflika n’étonne pas. Lors de la campagne électorale, il avait prétendu que la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays voisins n’avait rien à voir avec « le soutien de l’Algérie au Front Polisario », sans piper mot sur ce qui entrave encore et toujours leur réouverture.


A l’occasion d’une conférence de presse, dans le cadre d’un forum du journal El Hiwar, le candidat Tebboune avait divagué en évoquant l’attentat meurtrier, en 1994 à l’hôtel Atlas-Asni de Marrakech dont les assaillants étaient d’origine algérienne. « C’est scandaleux! », avait-il protesté, en travestissant plusieurs évènements maroco-algériens. Il travestissait allègrement la vérité en osant clamer: “Il ne faut travestir la vérité!”. Et ce, en affabulant que des touristes algériens, “des jeunes universitaires ont été traités tels des terroristes et ont été violentés”. Il avait même osé demander des excuses de la part du Maroc!

Rappelons par ailleurs que Tebboune est arrivé en tête de l’élection présidentielle qui s’est déroulée, jeudi dernier en Algérie, en obtenant 58,15% des voix exprimées, selon les résultats préliminaires annoncés vendredi par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA), spécialité économie et finances (1965-1969), il a occupé les postes de ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur et des Collectivité locales, chargé des collectivités locales (1991-1992), ministre de la Culture (1999), ministre des Collectivités locales (2000-2001) et ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme (2001-2002).

En 2012, Tebboune retrouve le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, élargi en 2013 à la Ville. Avant sa nomination au poste de Premier ministre en mai 2017, il a assuré l’intérim du ministère du Commerce suite à l’absence prolongée pour maladie du défunt Bakhti Belaib.

M.D.

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