Politique

Omar Balafrej persiste et signe sur 2M (vidéo)

Omar Balafrej persiste et signe. Avec sa nouvelle déclaration concernant les libertés individuelles, le député de la Fédération de la gauche démocratique va sûrement s’attirer d’autres foudres de certains « défenseurs du Temple », de plusieurs « prédicateurs » salafistes », ainsi que de nombreux internautes ne croyant point à ce concept démocratique de « libertés individuelles ».
Invité, dimanche dernier, de l’émission « Hadith sahafa » (Confidences de presse), signée Abdellah Tourabi, de la chaîne de Ain Sebaâ, Omar Balafrej a soutenu que l’Etat ne devait pas condamner à la prison, ou sanctionner de nulle autre façon, des homosexuels « adultes ».
Le député a ajouté qu’il n’avait rien contre l’homosexualité, mais avec des conditions. « Je n’encourage pas cette orientation sexuelle mais si des relations homosexuelles consenties ont lieu entre des personnes adultes, dans un espace privé, l’Etat ne devrait pas s’en mêler », a-t-il soutenu.
L’homosexualité existe depuis la nuit des temps, a-t-il rappelé, et la personne homosexuelle est un être humain qui doit être considéré comme tel. Selon chaque pays, cette orientation sexuelle est perçue différemment. Elle est punie par la loi dans certains pays. Mais elle est dépénalisée quand elle est pratiquée dans un lieu privé et clos, comme c’est le cas en Turquie. En revanche, elle est punie de mort dans d’autres pays, comme le font les talibans afghans, précise Balafrej.
En revanche, l’invité de « Confidences de presse » a fermement insisté sur la nécessité absolue de condamner les pédophiles à de très lourdes peines d’emprisonnement. Il a également appelé à se dépêtrer de ce qu’il a qualifié « d’hypocrisie politique et de double discours omniprésent au sein de la société marocaine ». Et d’ajouter que, pour sa part, il a appris à ne jamais être hypocrite vis-à-vis des Marocains.
Par ailleurs, la Fédération de la gauche démocratique, dont Omar Balafrej est l’un des deux députés, avait proposé des amendements concernant le Code pénal marocain et demandant l’abrogation de l’article 489. Celui-ci criminalise « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe ». Il stipule également qu’il punit de 6 mois à 3 ans de prison et d’une amende de 200 à 1000 DH toute personne ayant eu des rapports sexuels avec une autre personne de même sexe.
Les propositions de la FDG insistent aussi sur la suppression de l’article 490 du Code pénal marocain qui dispose que « sont punies de l’emprisonnement d’un mois à un an toutes personnes de sexe différent qui, n’étant pas unies par les liens de mariage, ont entre elles des relations sexuelles ». De même que la FGD demande l’abrogation de l’article 491 qui stipule: « Est puni de l’emprisonnement d’un à deux ans toute personne mariée convaincue d’adultère. La poursuite n’est exercée que sur plainte du conjoint offensé (…).
Larbi Alaoui

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