Politique

Nouveaux ministres nommés par le roi: l’avis d’un politologue

Lundi dernier, cinq nouveaux ministres ont été nommés par le roi Mohammed VI. Nous avons demandé à un spécialiste son avis sur ces nouvelles nominations.

Rappelons que les nouveaux ministres ont été reçus par le Souverain, au Palais royal de Casablanca, en présence du chef de gouvernement. Il s’agit de  Abdelahad Fassi Fihri, ministre de l’Habitat, d’Anas Doukkali, ministre de la Santé, de Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de Mohamed El Gharass, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, et de Mohcine Jazouli, ministre chargé des Affaires africaines.

Ces nominations interviennent suite à trois mois de longues attentes et tergiversations survenues suite au séisme politique provoqué par le roi Mohammed VI, où de nombreuses têtes sont tombées à cause de la mauvaises gestion du dossier du projet Al Hoceima, phare de la Méditerranée.

Contacté par Le Site info, le politologue Mohamed Chakir a déclaré que « ces nominations s’inscrivent dans la continuité » et « qu’il y avait beaucoup de craintes concernant ces nominations. » Par ailleurs, il a affirmé que ces nominations faites par le roi, ont pour objectif  « d’ aider en quelque sorte le Chef  de gouvernement, Saâdeddine El Othmani ».


En ce qui concerne le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, qui aura à sa tête  Abdelahad Fassi Fihri, succédant à  son camarade et secrétaire général du parti du Livre,  Mohamed Nabil Benadellah, Chakir assure que la feuille de route du nouveau ministère sera toujours la même.

Même constat pour le nouveau ministre de la Santé, Anas Doukkali, qui succède à  Lahoussaine Louardi, tous deux du Parti du Progrès  et du Socialisme (PPS).

Un nouveau visage fait son entrée en politique, et se chargera de la Coopération africaine. « Un nouveau poste qui s’inscrit dans la volonté du Royaume, ainsi que de celle du roi Mohammed VI, découlant de son discours d’ouverture de l’année législative. » C’est donc Mohcine Jazouli qui, comme Aziz Akhannouch ou encore Moulay Hafid Elalamy, représente le secteur privé dans ce gouvernement. Le suivi sera assuré par deux cellules, l’une au ministère de l’Intérieur et l’autre au ministère de l’Economie et des finances.

En ce qui concerne le nouveau ministre de l’Education, Saïd Amzazi, Mohammed Chakir estime qu’il a une plus lourde tâche et que sa nomination se fait dans un contexte très tendu. Par ailleurs, nommé pour la première fois ministre, « il n’a pas d’expérience » et, vu sa formation, le technocrate « sera attendu au tournant et subira une plus grande pression , que son prédécesseur », en l’occurrence, Mohamed Hassad.

Faiza Rhoul

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