Dénouement de l’affaire des engrais à « base d’excréments humains »
La Direction régionale de l’office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA) de la région de Marrakech et la direction provinciale de l’agriculture ont publié un communiqué conjoint dans lequel, ils affirment que toutes les informations colportées par des médias à propos de l’utilisation d’excréments humains comme engrais pour la culture des pastèques sont dénuées de tout fondement.
La ferme en question se trouve dans le périmètre urbain de Chichaoua, sa superficie ne dépasse pas 3 hectares et n’est pas du tout spécialisée dans la culture des pastèques. Son propriétaire y cultive toutes sortes de produits maraichers et une petite quantité de betterave à sucre.
Le communiqué précise que dès la diffusion de cette information, une commission s’est rendue sur place et a procédé au prélèvement d’échantillons de la terre, de l’eau et des cultures qui ont été soumis à l’analyse dans le laboratoire de l’ONSSA.
« Les services techniques du ministère de l’agriculture demeurent mobilisés constamment pour faire le suivi des processus de production et le contrôle de la qualité des cultures produites dans la région », conclut le communiqué.
Alors que penser de ceux qui avaient affirmé cette information à tous les médias? Il y a certainement anguille sous roche, d’autant plus que le terrain en question se trouve dans le périmètre urbain et attise l’appétit d’un certain nombre de requins de l’immobilier. Alors autant nuire au propriétaire et pousser les autorités judiciaires à lui intenter un procès qui finirait par vouloir se débarrasser de sa ferme à tout prix et quitter la région.
S.L.
