Maroc

Aïta Mon Amour électrise Jazzablanca (VIDEO)

Le Festival Jazzablanca a offert, dimanche à Anfa Park, une soirée vibrante célébrant la richesse plurielle des musiques africaines, à travers les prestations d’artistes aux univers singuliers: le duo marocain Aïta Mon Amour et le chanteur malien Salif Keïta.

En ouverture de soirée, Salif Keïta, figure emblématique de la musique mandingue et reconnu internationalement comme « la voix d’or de l’Afrique », a livré une performance empreinte de sobriété artistique.

Revenant à l’essence acoustique de son dernier album « So Kono », l’artiste a conquis le public par sa puissance vocale, dans une scène où la voix et la guitare tenaient une place centrale.

Dans une déclaration à la presse en marge du concert, Salif Keïta a souligné les affinités culturelles entre le Mali et le Maroc, évoquant notamment la proximité entre instruments traditionnels comme le guembri et le n’goni.

Il a également réaffirmé son attachement à la musique comme vecteur de paix, et de cohésion sociale. « Là où il y a la musique, il n’y a pas de haine », a-t-il déclaré.

La deuxième partie de la soirée a été consacrée au duo marocain, composé de Widad Mjama et Khalil Epi, qui a proposé une réinterprétation contemporaine et électronique de la Aïta.

Sur la Scène 21, leur prestation immersive, enrichie par la présence de musiciens invités, a su séduire un public attentif, offrant un moment suspendu entre mémoire, réinvention et innovation musicale.

À travers ces deux performances singulières, cette soirée a incarné avec force la diversité des expressions musicales africaines, en proposant un dialogue artistique entre patrimoine et modernité.

Après une 17ème édition réussie, le festival Jazzablanca, dont les activités se poursuivent jusqu’au 12 juillet courant, maintient son engagement à offrir au public une expérience immersive, qui constitue une caractéristique essentielle de son identité.

À Anfa Park, les espaces ont été aménagés pour assurer un maximum de confort : deux scènes, zones de restauration, espaces de détente et une ambiance conviviale qui font du festival un lieu vivant de rencontres.

Il est à rappeler que, dans le cadre de la 18ᵉ édition du Festival Jazzablanca, la scène « Nouveau Souffle » s’est installée au Parc de la Ligue arabe pour accueillir quatre concerts gratuits, animés par Daraa Tribes, Mehdi Qamoum, Anas Chlih Quintet et Soukaina Fahsi.


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