Maroc

Des jeunes marocains débattent des changements climatiques à Rabat

Des jeunes marocains ont débattu, samedi à l’Institut Driss Benzekri pour les droits de l’Homme de Rabat, des développements et des défis induits par les changements climatiques, à la veille de la COP-26 prévue du 1er au 12 novembre à Glasgow, en Ecosse.

Le débat, tenu à l’initiative du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), était destiné à recueillir les avis et les propositions des générations montantes au sujet des politiques territoriales publiques et des efforts de réalisation des objectifs du développement durable (ODD), en particulier les aspects relatifs à la jeunesse.

Les orateurs ont abordé les moyens de renforcer les initiatives des jeunes dans le domaine écologique et d’impulser les réseaux et associations ayant vu le jour dans le sillage de la COP-22 à Marrakech.

Devant un parterre de jeunes militants, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a réitéré l’engagement de son institution à assurer le suivi de la réalisation des ODD au niveau national et leur mise en adéquation avec les conventions internationales.


« Nous sommes face à des défis structurels dans le domaine du climat et nous appelons à l’ouverture sur les idées et solutions novatrices portées par les jeunes, à travers la consolidation de leur participation, du fait que les répercussions négatives de ces changements hypothèquent l’avenir de l’humanité tout entière et des générations futures plus précisément », a-t-elle assuré.

Elle a relevé qu’on ne peut concevoir des solutions d’avenir sans l’implication de la catégorie des jeunes, qui s’active sur tous les fronts pour augmenter la prise de conscience collective sur la question du réchauffement et la préservation de l’environnement, appelant à la mise en place d’une commission chargée de l’élaboration de « la plateforme des jeunes marocains sur les changements climatiques ».

L’ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc, Simon Martin, a mis en avant les rôles joués par le Maroc sur la question climatique, notamment l’organisation de la COP-22, et la place de choix qu’elle occupe dans les programmes publics de développement dans le Royaume.

Les idées formulées par les jeunes marocains constituent une invitation sincère pour l’émergence d’une énergie propre en faisant montre de volontarisme et d’ingéniosité en matière de mobilisation des financements, a-t-il relevé.

Intervenant par visioconférence, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humaine et l’environnement, David Boyd, a considéré qu’il n’existe pas « une solution immédiate, facile ou globale » pour garantir la jouissance de droits liés à l’environnement, mais cet intérêt « constitue un fort stimulant pour le changement ».

Les enseignements tirés des expériences nationales démontrent que le droit à un environnement sain représente une force de motivation pour accomplir des résultats tangibles, par le biais de législations et de politiques environnementales plus efficientes et une plus grande implication des citoyens à la prise de décision, a-t-il soutenu, notant que ce nouveau droit est garanti dans 80 pays, dont le Maroc.

L’ancienne secrétaire d’État à l’eau, Charafat Afilal, a souligné que le Royaume est constamment engagé pour protéger l’environnement et réussir la transition énergétique, estimant que les jeunes générations sont capables de proposer des solutions novatrices à la question des changements climatiques.

Le Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies a adopté, début octobre courant, une résolution coparrainée par cinq pays, dont le Maroc, et reconnaissant « pour la première fois, que disposer d’un environnement propre, sain et durable est un droit humain ».

Dans la résolution 48-13, le Conseil a appelé les États du monde entier à travailler ensemble, et avec d’autres partenaires, pour mettre en œuvre ce droit nouvellement reconnu.

JC

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