Abdelilah Benkirane fait encore parler de lui
Depuis qu’il n’est plus aux affaires, Abdelilah Benkirane ne rate aucune occasion pour mettre son grain de sel, sur tout et sur rien.
Au lieu de « cultiver son jardin », l’ex-chef de gouvernement et ancien patron du PJD, parle, parle, parle… C’est son droit, diront d’aucuns. Bien sûr, mais il est tout de même étonnant d’entendre Benkirane prononcer cette phrase subliminale dans un enregistrement vocal sur sa page officielle Facebook: »Cela fait deux ans que je garde le silence, baraka! » Alors, l’ancien chef de l’Exécutif, oubliant qu’il n’a que trop parlé, réitère ses critiques acerbes sur la loi-cadre du ministère de l’Education nationale, concernant l’enseignement de certaines disciplines en langue étrangère et s’en prend à nouveau à Saïd Amzazi.
Et d’ajouter qu’auparavant, certains professeurs avaient refusé l’arabisation au sein de l’université. »Nous avions dit qu’il n’y avait pas de problème », précise-t-il. Ce « nous » signifiant, sans nul doute, sa propre personne et son parti, du temps où il était à la tête de l’Exécutif.
Benkirane prédit aussi que cette nouvelle initiative, à propos de l’enseignement de certaines matières dans une langue étrangère, connaîtra un fiasco et aura des conséquences négatives sur « les personnes que les citoyens respectent ».
A quand la prochaine sortie de Benkirane, et à propos de quel sujet d’actualité, après deux ans de silence ? Basta!
L.A.
