Economie

Mohamed El Kettani: « nous visons maintenant l’Afrique anglophone »

Par LeSiteinfo avec MAP

KIOSQUE – Le plan de développement Attijariwafa Bank vise dans sa nouvelle phase des implantations en Afrique anglophone, a affirmé le PDG du groupe Mohamed El Kettani, rappelant que le groupe a complété sa présence dans l’ensemble des zones de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).  

« Nous abordons à présent la seconde étape, qui vise des implantations en Afrique anglophone », a souligné El Kettani dans un entretien publié par l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« La contribution de nos activités en Afrique subsaharienne pourra également évoluer en fonction des nouvelles acquisitions et des implantations territoriales potentielles, au titre de la stratégie de croissance externe du groupe », a-t-il ajouté.

Selon le PDG d’Attijariwafa bank, en dépit d’un conteste difficile, les économies subsahariennes parviennent à maintenir des taux moyens de croissance significatifs (autour de 5%), compte tenu des besoins intrinsèques encore très importants en matière de développement des infrastructures de base, de l’urbanisation et de la consommation intérieure, relevant que les économies africaines ont des besoins considérables pour faire face au défi global des infrastructures, notamment dans les domaines de l’énergie et du transport.


« Afin de contribuer à la mobilisation de ces ressources longues, notre secteur est engagé dans un effort de bancarisation », a poursuivi El Kettani, estimant que sa contribution serait encore plus importante si certaines contraintes réglementaires, limitant la capacité de transformation des ressources à vue en ressources longues, étaient levées.

« Cela permettrait sans doute de renforcer la capacité du secteur bancaire à effectuer des prêts à long terme », a-t-il encore dit, notant par ailleurs qu’un approfondissement et une accélération des réformes du marché financier sont indispensables pour faciliter la mobilisation de l’épargne longue à travers divers canaux complémentaires tels que la bancassurance et la gestion d’actifs.

« Ceux-ci exigent des dispositifs fiscaux ciblés et favorables à cette épargne, ainsi qu’une modernisation des instruments financiers à travers la mise en place de courbes de taux efficientes », a-t-il affirmé.

El Kettani a enfin indiqué qu’il faut reconnaître que « le marché boursier en Afrique subsaharienne ne parvient pas encore à jouer un rôle actif dans la mobilisation de l’épargne et le financement de l’économie, plaidant pour des réformes structurelles ».

(avec MAP)

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