Les autoroutes du Maroc de nouveau sous haute tension
C’est depuis samedi 13 mai que la grève des cadres et des employés de la société Autoroutes du Maroc (ADM) a été reconduite.
Après l’échec des négociations entre la direction et les syndicats, dont les représentants se sont regardés en chiens de faïence, le mot d’ordre de débrayage a été proclamé et a concerné les points de péage et le siège.
Les syndicats reprochent au directeur général Anouar Benaâzzouz son « entêtement » à ne pas régler les problèmes posés, notamment la reconversion des contrats à durée déterminée (CDD) en contrats à durée indéterminée (CDI). Selon eux, le millier d’employés d’ADM exercent en dehors des dispositions du code du travail. Pour sa part, la direction reproche aux syndicats de ne pas avoir tenu leurs engagements sur le dossier de cette même convention gelée depuis 2012.
Devant la gravité de la situation, le ministre de l’intérieur a délégué un représentant pour faire de l’intermédiation entre la direction et la section locale de l’UMT afin de dégager une solution pérenne.
Ce bras de fer, s’il dure, va encore coûter très cher, comme si les pertes de 60 millions de dirhams subies lors de la grève du 4 mai dernier n’avaient pas suffi.
E.F.
