Maroc

RAM, Ryanair… Fatim Zahra Ammor est optimiste pour l’aérien (VIDEO)

Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire était « L’invité des ECO », une nouvelle émission organisée par Horizon press (Les ECO/ Le Site info). Dans ce long entretien, elle a abordé la question de l’aérien. Extrait. 

Quid du transport aérien ?
Le transport aérien est également impacté par la hausse des prix du kérosène. Ce poste représente 20% du prix du billet pour les compagnies aériennes régulières comme la RAM ou Air France. Il peut atteindre jusqu’à 35% pour les compagnies low cost comme Ryanair. Cette hausse du kérosène représente donc une charge importante pour les compagnies aériennes.

Royal Air Maroc (RAM) et l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) ont signé récemment une convention afin de mettre en commun leurs ressources et optimiser la promotion touristique du Royaume. Peut-on s’attendre à d’autres deals de ce genre ?
Le partenariat avec la RAM est un partenariat important dans la mesure où Royal Air Maroc est une compagnie nationale et, pour nous, il est important qu’elle s’inscrive dans cette ambition que nous avons de relancer le secteur. Cependant, nous travaillons avec d’autres compagnies qui représentent une partie importante du trafic vers le Maroc, afin d’augmenter le nombre de routes que nous faisons et le volume de vols. D’ailleurs, le nombre de vols qui sont programmés pour l’été 2022 est supérieur à celui de l’été 2019 et, à côté, il y a un travail important qui a été fait par l’ONMT pour sécuriser le maximum de sièges, à savoir plus de 4 millions.

A vous entendre, vous êtes très optimiste pour l’aérien pour le reste de l’année ?
Je suis très optimiste pour le secteur de l’aérien. Nous réalisons à date un taux de récupération de plus de 90% par rapport 2019. D’ici à la fin de l’été, nous serons dans les mêmes proportions d’avant-crise.


Quelle doit être la place des vols intérieurs dans cette nouvelle dynamique du transport aérien ?
Nous travaillons avec l’ensemble des compagnies, la RAM et Ryanair incluses, pour le développement des vols domestiques. Dans nos discussions avec la RAM, le sujet de la connectivité entre les différentes villes du royaume était au centre. Nous pensons effectivement qu’il est primordial que certaines villes, aujourd’hui encore enclavées, puissent s’ouvrir au reste du pays. Nous estimons que le développement des vols intérieurs est un prérequis important pour la promotion du tourisme intérieur et international.

Le secteur touristique fait face à une fuite de talents inouïe et les professionnels ont souvent du mal à recruter. Que prévoit la tutelle afin d’aider les opérateurs à refaire le plein ?
C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de fuites de talents durant la crise de Covid-19. Une tendance mondiale qui n’a pas concerné que le Maroc. Beaucoup de professionnels du tourisme sont partis vers d’autres métiers, parce qu’ils ont senti que le secteur était vulnérable. Il y a une forte demande de talents marocains sur le marché international.

Maintenant, nous devons reconstruire ce pipe, le Maroc en a besoin et les professionnels en sont conscients. Nous avons eu récemment une réunion avec la CNT, pour mettre en place un groupe de travail qui permettra d’aboutir sur des recommandations. Le format du partenariat public-privé est privilégié dans ce cadre. Nous nous dirigeons probablement vers la formation continue pour reconstruire ce pool de talents dont nous avons besoin.

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