Il y a quarante et un ans, jour pour jour, le roi Hassan II avait fait l’annonce de sa décision d’organiser la marche verte pour recouvrer l’indépendance du Sahara, alors sous domination espagnole.
Le 16 octobre 1975, feu Hassan II devait surprendre le monde entier par sa décision historique. Tous les dirigeants du monde ont été surpris par cette décision d’organiser une marche populaire en vue de récupérer une partie du territoire national qui avait longtemps vécu sous l’occupation espagnole.
En cette mémorable journée du 16 octobre 1975, Hassan II avait dévoilé au monde entier son plan, après s’être assuré de la neutralité non avouée de la direction algérienne sur la question de la décolonisation du territoire sous occupation espagnole.
L’annonce de l’organisation de la marche verte avait surpris le peuple marocain et sa classe politique dans son ensemble. En effet, seul un cercle très restreint de personnalités était au courant du projet du roi. D’après certaines sources, il s’agissait de certains leaders des partis politiques nationalistes, comme Abderrahim Bouabid, M’hamed Boucetta, Ali Yata, Mahjoubi Aherdane et bien entendu Ahmed Osmane ainsi que de l’incontournable ministre d’Etat Moulay Ahmed Alaoui. Bien sûr, il y avait les conseillers et les plus proches collaborateurs du roi. Tous les présents auraient juré de ne pas dévoiler ce plan qui allait chambouler toutes les données se rapportant à ce dossier.
Mais, celui qui a été le plus surpris a été bien évidemment le président algérien de cette époque Houari Boumediene qui a été pris de court par la décision royale et d’après les mémoires de son conseiller, il ne s’était pas empêché de proférer des insultes à l’encontre du monarque alaouite.
K. B.
