Un juge « offre » le divorce à une femme pour l’épouser
Une affaire de divorce n’a pas manqué d’attirer l’attention du ministère de la justice. Un juge a permis à une femme mariée de divorcer pour ensuite l’épouser à son tour, afin de profiter des biens de son ex mari.
La supercherie a duré presque une décennie. Dire que cela n’a été que le fruit du hasard, le mari qui vit et travaille en Italie a été victime de ce divorce depuis 2005 et ne s’en est rendu compte que vers décembre dernier. Avec cette horrible découverte, il a aussi su que sa chère et tendre femme est aussi l’épouse du bourreau de son mariage qui n’est autre que le juge d’instruction.
Le détail surprenant de cette histoire rocambolesque est que la femme en question n’a jamais mis au courant son mari de leur divorce.
Au contraire, cette dernière lui réclamait toujours de l’argent pour leurs trois enfants dont les frais avoisinaient des fois les 20.000 dirhams mensuels.
D’un point de vue légal, le divorce est nul et non avenu puisque tous les papiers qui y ont été utilisés ont tous été falsifiés pour faciliter la procédure.
La mauvaise foi de la femme est aussi surprenante, car en l’espace de dix ans elle n’a jamais arrêté de s’occuper des documents administratifs des biens de son mari établi en Italie.
Pire encore, cette dame a pu falsifier et changer le nom de famille de son dernier fils né en 2008. L’enfant était inscrit dans le livret de famille de son mari, mais grâce aux stratagèmes inculqués par son deuxième mari, la femme a pu le faire adopter sans que le père biologique s’en rende compte.
Stupéfait et dégouté, le père de famille a demandé à l’association « Matkich Wladi » ( ndlr : ne touche pas à mes enfants ) de l’aider à reprendre la garde de ses trois enfants. Il a aussi sollicité l’aide de l’ambassade italienne afin d’obtenir la garde des enfants et le droit de les emmener en Italie, afin qu’ils vivent en sécurité à ses côtés.
Le père trompé a aussi porté plainte contre le couple diabolique après avoir découvert qu’il a perdu tous ses biens et ses économies de 25 ans.
Il explique au quotidien Al Massae qu’il avait pris la décision de rester en Italie avec ses enfants pendant que sa femme rentrait au Maroc pour s’occuper de leurs biens.
Or après quelques mois, cette dernière lui demanda de ramener les enfants au pays et de les garder avec elle afin de leur inculquer les valeurs marocaines.
Il ajoute que depuis qu’il a découvert le pot aux roses, son ex femme et le juge ne cessent de le menacer. En effet, le juge en question le menace de le jeter en prison s’il ne s’avise pas de rester silencieux et d’être plus discret par rapport à cette affaire. Parallèlement à cette affaire, une nouvelle enquête a été ouverte afin de déterminer les personnes qui sont derrière la falsification des documents ayant servi au divorce.
M.D
