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Affaire Hamieddine: le PAM clarifie sa position

L’affaire Hamieddine n’a pas fini de faire parler d’elle. Le Parti authenticité et modernité (PAM) a tenu à clarifier sa position à ce sujet.

La porte-parole du parti du tracteur, Khadija Al Kor, a ainsi fait savoir que la formation politique veille au respect de l’indépendance de la justice et de la présomption d’innocence. Deux principes constitutionnels qui garantissent l’Etat de droit.

La responsable partisane a indiqué que son parti « était et est toujours un ardent défenseur de l’indépendance de la justice et du droit à un procès équitable pour tous les justiciables ». C’est pourquoi il refuse « d’exprimer une position officielle dans une affaire qui est entre les mains de la justice », a-t-elle affirmé.

« Le PAM exprime ses positions à travers ses structures. Toute position ou déclaration qui ne respecte pas cette procédure n’est qu’une simple expression de positions personnelles qui n’engagent que leur auteur », a-t-elle martelé dans un communiqué diffusé sur le site du parti de l’opposition. Bon nombre d’observateurs y ont vu un message implicite adressé au député PAMiste Abdellatif Ouahbi. Ce dernier n’ayant pas hésité à soutenir le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, le PJDiste Mustapha Ramid, qui a exprimé sur Facebook sa stupéfaction quant à la réouverture de cette affaire qui avait déjà été jugée.


Rappelons qu’après la décision de la justice de poursuivre le dirigeant Abdelali Hamieddine pour participation à un homicide volontaire, le PJD est en alerte.

Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du parti Saadeddine El Othmani a livré des consignes à tous les membres concernant cette affaire qui fera certainement couler beaucoup d’encre. «Le secrétariat général suit de très près l’affaire du frère Abdelilah Hamieddine et mobilisera tous ses moyens pour le soutenir. Toutefois, les membres du PJD doivent éviter de se prononcer à ce sujet ou de donner des déclarations. Cela pourrait entraver le cours de l’affaire», a écrit El Othmani dans une note envoyée à tous les PJDistes.

L’histoire s’est passée le 23 février 1993 à proximité de la faculté de droit Dhar Mehraz de Fès. Des étudiants appartenant au mouvement Réforme et renouveau et à Al Adl Wa Al Ihssane ont intercepté deux autres étudiants de gauche, Benaïssa Aït El Jid et Haddioui El Khammar, qui étaient à bord d’un taxi. Ils ont ainsi violemment agressé les deux victimes, tué le premier et blessé le deuxième.

Impliqué dans ce meurtre, Hamieddine, inculpé, a écopé de deux ans de prison ferme. Il a par la suite été innocenté, au grand dam de la famille d’Ait El Jid qui n’a pas toléré la décision de la justice.

Des années après, l’affaire a ressuscité grâce au témoignage d’El Khammar qui a failli perdre la vie, avec Ait El Jid, si ce n’est l’aide de quelques personnes présentes pendant la dispute.

N.M.

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