EconomieEn Continu

L’appel des « Centraliens » et « Supélec » du Maroc pour l’Afrique

L’Association des Centraliens et Supélec du Maroc, premier réseau d’Alumni d’écoles d’ingénieurs françaises au Maroc a tenu les 18 et 19 février 2018 à Casablanca, les travaux de la 6è édition du Forum Centraliens Supélec, carrefour d’échanges entre opérateurs économiques, chercheurs et décideurs de la sphère publique.

Cette année, le Forum Centraliens Supélec placé sous le thème de « L’Afrique industrielle, pour une co-émergence inclusive » a été consacré aux modèles d’industrialisation et de développement du Continent, ainsi que leurs mécanismes de catalyse et d’accélération.

Cette 6ème édition du Forum s’est attachée à répondre à trois grandes questions clés, dans le cadre de différents workshops tenus le 18 Février en présence d’une soixantaine d’experts nationaux et internationaux :

Quel développement industriel en Afrique ?
Quels mécanismes d’appui et d’incitation pour catalyser l’investissement industriel ?
Comment accélérer l’industrialisation du continent africain ?

La plénière du Forum s’est tenue le lundi 19 février à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca. Elle a drainé plus de 300 participants d’Afrique et d’ailleurs, issus des trois mondes : celui des entreprises, celui de la formation et la recherche et celui de la haute fonction publique.

La plénière a connu trois moments forts :
– Une première partie consacrée au discours sur les enjeux de l’industrialisation de l’Afrique avec la participation de Lionel Zinsou, ancien Premier Ministre du Bénin, Mustapha Bakkoury Président de la région Casablanca-Settat et Président de MASEN, Hamadi Jebali, ancien Chef du Gouvernement de Tunisie et Mohamed El-Kettani, PDG
de Attijariwafa bank
– Une seconde partie avec l’animation de deux panels issus des worshops de la veille et,
– La clôture du Forum, faite par le Chef de Gouvernement du Maroc et la signature de plusieurs conventions de partenariat entre opérateurs économiques Africains.

El-Kettani, PDG du Groupe Attijariwafa bank a tenu à rappeler le rôle joué par le secteur bancaire dans le financement de l’économie en général et de l’industrie tout particulièrement. Il a insisté sur le côté inclusif de l’industrialisation pour permettre aux jeunes talents Africains de se consacrer au développement de leur continent et éviter ainsi « l’exode des compétences » que connaît le Continent, dans des domaines aussi pointus que les technologies de l’information.

Les panels ont conclu à la nécessité de mixer deux modèles de développement industriel : un modèle d’industrie de transformation classique des Ressources naturelles du continent (textile, Agro-industrie, Mines, ..) avec un maximum d’intégration de valeur en local, et un modèle qui lui est propre, d’une nouvelle industrie faiblement intense en capital, basée sur des start-ups positionnées sur des segments à très forte valeur ajoutée, bénéficiant des apports inestimables des avancées technologiques, pour éviter de passer par le même parcours d’industrialisation que le vieux continent tout en trouvant des solutions adaptées aux problématiques du continent Africain.


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