Chroniques

Surréaliste !

En trois jours, la situation au Maroc a pris une tournure alarmante. Non pas au sujet du nombre de personnes contaminées par le coronavirus, mais compte tenu des mesures mises en place par les autorités pour contenir l’épidémie. Il est d’ailleurs important de saluer les décisions radicales prises par notre pays, au moment où l’Europe est devenue l’épicentre de la maladie selon l’OMS. Ces mesures-choc sont assurément une bonne chose pour que le virus ne se propage pas plus chez nous. D’autant plus que tous les cas positifs viennent des pays étrangers.
Il y a un mois, qui aurait imaginé que le Royaume allait se barricader en fermant ses frontières avec plus de vingt pays ? Qui aurait cru que tous les établissements scolaires allaient fermer ? Qui aurait imaginé que les supermarchés allaient être dévalisés bien avant le début du ramadan ? Qui aurait cru qu’une grande majorité d’entreprises allaient opter pour le télétravail et instaurer des mesures d’hygiène drastiques ? Autre info qu’on croyait être une fake news : un ministre marocain a même été contrôlé positif au coronavirus ! Abdelkader Amara était le 18ème cas officiel confirmé au Maroc. Etant donné qu’il a côtoyé d’autres ministres lors d’un Conseil de gouvernement jeudi dernier, ces derniers ont été obligés d’effectuer des tests.
Vous avez sans doute visionné sur WhatsApp, les images de ressortissants français, elles aussi, surréalistes, qui demandent à leur président « un avion » pour rentrer chez eux, à l’aéroport de Marrakech. Aujourd’hui, certains Marocains se vexent encore lorsqu’on refuse de leur serrer la main. Une attitude également surréaliste, compte tenu de ce qui se passe dans le monde. Une chose est sûre, nous allons tous devoir changer nos habitudes…et même nos traditions.

Hicham Bennani / Les inspirations ECO.

whatsapp Recevez les dernières actualités sur votre WhatsApp
Fast Food : le classement des marques les plus consommées par les Marocains













Rejoignez LeSiteinfo.com et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page